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Une forte délégation du Conseil économique, social et environnemental (Cese) a visité hier les installations de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) de Richard Toll.
Les conseillers ont passé en revue toute la chaine de production de la CSS. Ils ont constaté de visu le fonctionnement de l'usine, allant de l'abattage de la canne à sucre aux magasins de stockage du produit fini, en passant par les différentes unités de production.
À la fin de la visite, la délégation du Cese n’a pas caché sa satisfaction. Par la voix du président de l’intercommission, Oula Ndiaye, les conseillers ont décerné un satisfecit à la CSS qui, selon eux, fait un travail remarquable.
«Après cette visite, nous ne pouvons noter qu'une entière satisfaction. Nous étions en train de diagnostiquer les problématiques des denrées de première nécessité et le circuit de distribution. Pour ce dernier point, il y a eu beaucoup de rumeurs par rapport au circuit de distribution de sucre. Raison pour laquelle on doit travailler sur ce point et faire des recommandations pour le bien-être des Sénégalais dans les deux mois. Dans les travaux de l'intercommission, nous avons auditionné Louis Lamotte de la CSS, de même que d’autres structures de distribution et des commerçants. Et d’après les explications reçues de part et d’autre, celles de la CSS fournies par Louis Lamotte sont plus convaincantes. Nous avons constaté que l’usine n’est pas à l’arrêt et elle continue sa production de sucre», a indiqué Oula Ndiaye.
La direction de la CSS s’est réjouie de la visite des conseillers du Cese. Pour elle, la Compagnie sucrière sénégalaise n’a pas un problème de pénurie. «La CSS livre le sucre. Nous n’avons pas de problème de pénurie de sucre. Ce qui se dit à propos de la rétention de sucre ou de pénurie du produit, nous ne le comprenons pas. Nous couvrons le marché, nous avons montré les chiffres de livraison de sucre. On a bien constaté que comparativement aux autres années, les livraisons sont supérieures souvent de 50 à 90 %. Alors ce sucre livré, au-delà de ce qui est fait, où va-t-il ? Parce que le problème est là. Où est-ce qu’il va, ce sucre ? Parce qu’on se rend compte que les consommateurs n’ont pas de sucre. Il faut que nous creusions et que nous comprenions ce qui se passe. Mais, à notre niveau, on fait notre travail correctement et tout se passe bien», a déclaré Frank Eba, Directeur général de la CSS.
Avec le carême chrétien qui a démarré et le ramadan qui se profile à l’horizon, M. Eba a tenu à rassurer les Sénégalais par rapport à l’approvisionnement du marché en sucre. «Aujourd’hui, pour répondre à la situation actuelle, nous faisons des enquêtes. Nous avons envoyé des agents sur le terrain pour voir un peu les problèmes, voir où passe le sucre. Nous rassurons le peuple sénégalais. Nous sommes confiants et nous allons répondre à leur attente en matière de sucre», a-t-il soutenu.
Pour Louis Lamotte cette visite du Ces est une bonne chose, car elle permet de constater de visu le travail que la CSS est en train de faire. «Ce qu’ils ont vu ici est conforme à ce que j'avais déclaré lors de mon audition. Nous sommes en ce mois de mars en pleine campagne de production. Par conséquent, on va produire et vendre plus par rapport à l’année dernière. Dans toutes les régions du Sénégal, on a presque doublé les ventes. Donc, partout, on n’a jamais vendu autant de sucre. Le sucre est là, mais on doit seulement se demander où il se trouve», s’est interrogé directeur conseiller à la CSS.
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