L'OMS définit la santé comme « un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Ainsi, pour être en bonne santé, il faut qu' au-delà des besoins nutritionnels, sanitaires et éducatifs, les besoins sociaux et affectifs soient également satisfaits.
C'est dans ce sens que le groupe Sup de Co a initié des cours de niveau Master en Management des Organisations Sociales et Sanitaires (MOSS). Ce dans l'optique de booster et d'accompagner le personnel de santé dans sa mission d'écoute qui relève du simple bon sens.
Malheureusement, le bon sens ne fait pas partie des attitudes qu'on enseigne aux médecins et ce programme arrive à point nommé selon les différents administrateurs de santé qui ont échangé autour du thème : "Quelles compétences praticiennes et managériales pour les organisations sociales et sanitaires ?”
"L'originalité de cette formation repose sur les liens étroits et permanents tissés entre l'enseignement et les acteurs des organisations sanitaires et sociales. Cette articulation permet d'associer des compétences techniques de gestion, de connaissances et savoir-faire dans toutes les dimensions du management appliqué aux organisations sanitaires et sociales ", rappelle la direction.
Ainsi ce master garantit aux futurs diplômés une intégration rapide et réussie au sein d'organismes sanitaires et sociaux en tant que directeur d'établissement de service social, médico-social ou hospitalier, entrepreneur du secteur sanitaire et social, chef de projet dans un organisme public ou privé de santé, chargé de missions, directeur de service, responsable RH, contrôleur de gestion entre autres débouchés.
Les docteurs Ousmane Dia, Directeur des établissements publics de santé, Karine Aidibe, Directrice administrative et financière de la clinique Madeleine et Moussa Daf, directeur du centre hospitalier "Dalal Jamm" , de magnifier cette initiative du groupe Sup de Co qui vise à mettre l'humain au cœur de toute activité et contribue à rendre beaucoup plus résilient le secteur de la santé. Ces modules devraient être inclus dans le programme universitaire des étudiants en médecine, considèrent-ils.
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