L’Assemblée nationale a adopté la loi n°18/2023 devant le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement Mansour Faye. Cette nouvelle loi autorise la création de la société nationale dénommée Autoroutes du Sénégal (ADS).
Sur l’exposé des motifs de cette loi, il faut noter que le Sénégal s'est résolument engagé, depuis les années 2000, dans un programme de développement de ses infrastructures routières et autoroutières.
En effet, à la suite des 32 km d'autoroutes réalisés avant 2012 entre Dakar et Diamniadio, le rythme de construction des autoroutes s'est accéléré, avec 19 km pour compléter le tronçon Dakar - AIBD. Ensuite, les jonctions autoroutières AIBD - Thiès et AIBD - Mbour s'y sont ajoutées très rapidement. En y incorporant les projets autoroutiers tels que les tronçons Mbour - Fatick - Kaolack et Dakar - Thiès - Saint-Louis, le patrimoine autoroutier devrait se situer, à terme, aux alentours de 531 km », selon le ministre.
À l’en croire, il importe, pour l'État, de se doter d'une société chargée de gérer ce patrimoine routier et de rechercher les moyens financiers nécessaires à son développement.
En effet, « cette société de patrimoine dénommée sera également chargée d'exploiter les autoroutes ou va assurer le suivi et le contrôle de toutes les activités d'exploitation confiées à un tiers cocontractant, d'assurer l'entretien du réseau routier et de veiller à la sécurité et à la surveillance dudit réseau ».
Les parlementaires ont pour la plupart apprécié la création d'une société des autoroutes, dans la mesure où le potentiel dont dispose notre pays en matière de réseau autoroutier nécessite d'être exploité, géré, suivi et contrôlé. Il s’agit de rompre avec la perception selon laquelle notre patrimoine autoroutier est entre les mains des entreprises étrangères qui transfèrent les fonds par-delà les frontières et exploitent nos jeunes ».
Les parlementaires ont souligné le laxisme qui existe sur les autoroutes du Sénégal. « Là où il n’y a pas de contrôle, l’anarchie s’installe, les agressions, les animaux en divagation sont des anomalies que l’État doit régler », a par exemple dit le député Sanou Dione. Certains des parlementaires estiment qu’avec cette société, le Sénégal « va gérer ses autoroutes et bénéficier entièrement des retombées. Ils se sont aussi demandé si le Sénégal est suffisamment outillé pour bien mettre en œuvre afin que le péage soit moins cher pour les compatriotes ».
Ayib Daffé a pour sa part invité à éviter le recrutement clientélisme pour que cela ne soit pas le syndrome de La Poste qui, dit-il, est un mauvais exemple. Il interpelle aussi le ministre Mansour Faye sur l’incidence financière avant de lui demander de faire des efforts.
Sur l’exposé des motifs de cette loi, il faut noter que le Sénégal s'est résolument engagé, depuis les années 2000, dans un programme de développement de ses infrastructures routières et autoroutières.
En effet, à la suite des 32 km d'autoroutes réalisés avant 2012 entre Dakar et Diamniadio, le rythme de construction des autoroutes s'est accéléré, avec 19 km pour compléter le tronçon Dakar - AIBD. Ensuite, les jonctions autoroutières AIBD - Thiès et AIBD - Mbour s'y sont ajoutées très rapidement. En y incorporant les projets autoroutiers tels que les tronçons Mbour - Fatick - Kaolack et Dakar - Thiès - Saint-Louis, le patrimoine autoroutier devrait se situer, à terme, aux alentours de 531 km », selon le ministre.
À l’en croire, il importe, pour l'État, de se doter d'une société chargée de gérer ce patrimoine routier et de rechercher les moyens financiers nécessaires à son développement.
En effet, « cette société de patrimoine dénommée sera également chargée d'exploiter les autoroutes ou va assurer le suivi et le contrôle de toutes les activités d'exploitation confiées à un tiers cocontractant, d'assurer l'entretien du réseau routier et de veiller à la sécurité et à la surveillance dudit réseau ».
Les parlementaires ont pour la plupart apprécié la création d'une société des autoroutes, dans la mesure où le potentiel dont dispose notre pays en matière de réseau autoroutier nécessite d'être exploité, géré, suivi et contrôlé. Il s’agit de rompre avec la perception selon laquelle notre patrimoine autoroutier est entre les mains des entreprises étrangères qui transfèrent les fonds par-delà les frontières et exploitent nos jeunes ».
Les parlementaires ont souligné le laxisme qui existe sur les autoroutes du Sénégal. « Là où il n’y a pas de contrôle, l’anarchie s’installe, les agressions, les animaux en divagation sont des anomalies que l’État doit régler », a par exemple dit le député Sanou Dione. Certains des parlementaires estiment qu’avec cette société, le Sénégal « va gérer ses autoroutes et bénéficier entièrement des retombées. Ils se sont aussi demandé si le Sénégal est suffisamment outillé pour bien mettre en œuvre afin que le péage soit moins cher pour les compatriotes ».
Ayib Daffé a pour sa part invité à éviter le recrutement clientélisme pour que cela ne soit pas le syndrome de La Poste qui, dit-il, est un mauvais exemple. Il interpelle aussi le ministre Mansour Faye sur l’incidence financière avant de lui demander de faire des efforts.
2 Commentaires
Roadmap
En Novembre, 2023 (01:09 AM)Reply_author
En Novembre, 2023 (01:43 AM)Avec des fleurs et des arbres plantés dans les espaces qui manifestement devaient être bétonnés pour soutenir et solidifier les blocs qui font office de bordures de trottoirs très simpliste qui n'ont de masse que ce qui apparaît au surface et qui se déplacent à la moindre contact avec une force qui les heurte. En vérité LE REVÊTEMENT SURFACE DU BRT EST TRÈS SUPERFICIELLE, JE ME DEMANDE OÙ SONT MISES LES ÉNORMES SOMMES ANNONCÉES.
Mimétisme
En Novembre, 2023 (01:13 AM)Googlez pour voir...
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