Le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (Fongip) va exiger une mobilisation de la part des porteurs de projets, une autorisation du ministère de l'Environnement pour les projets à risque environnementaux. Il va intégrer également des spécificités dans les conventions de partenariat avec les banques concernant les programmes. Du moins selon la Présidente du conseil d’administration. Néné Fatoumata Tall a présidé l’atelier de validation du système de gestion environnementale et social du Fongip. « Nous faisons face aux effets dévastateurs de la dégradation de l'environnement. Il s'agit des changements climatiques, de la pollution de l'air et de l'eau, de la perte de la biodiversité, de la déforestation entre autres » a constaté la PCA. D’ailleurs, elle signale que « ces problèmes ont des répercussions directes sur notre qualité de vie, sur la santé des écosystèmes et sur les générations futures ». Pour elle, en prenant en compte l'environnement dans les actions quotidiennes, la beauté et la diversité de la planète seront préservées. « C'est un engagement que les pouvoirs publics et les partenaires ont pris avec détermination et responsabilité ». C’est pourquoi, ajoute, Néné Fatoumata Tall, le Fongip a entrepris depuis six mois, l'élaboration d'un système de gestion environnementale et sociale. Ce système deviendra le cadre de référence de toutes les interventions en matière de sauvegarde environnementale.
Par ailleurs, le Coordonnateur du Programme accélération compétitivité et emploi (PACE) a noté que les tensions d'ordre environnemental engendrées par l'action humaine nous interpellent. Ainsi, la mise en œuvre du système de gestion environnementale et sociale du Fongip est une étape cruciale dans la démarche vers un développement durable. « Il intègre un mécanisme de gestion qui demande un engagement constant à la transparence et l'amélioration continue des actions. Notre responsabilité est de répondre de manière appropriée aux préoccupations des citoyens, des entreprises et des parties prenantes impliquées » a dit Ibrahima Mané.
Le coordonnateur soutient que « la création d'un mécanisme des plaintes solides renforcerait la démarche participative et la volonté de rassurer la réussite des programmes ». Par la suite, il a ajouté que cela est le revêt du respect de l'engagement de la responsabilité sociétale et la préservation de l'environnement. « Il s'agit de minimiser les impacts des activités sur l'environnement. Il va impliquer le programme, compétitivité et accélération emplois en tenant compte des normes et des réglementations nationales tout en mettant en place des procédures qui garantissent la confidentialité et la sécurité des informations liées aux plaintes » conclut-il.
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Wakh Deug
En Janvier, 2024 (23:45 PM)Participer à la Discussion