"Sonko est le Brésil des élections de 2024, Cheikh Bara un sans voix" Cheikh Niass
Par: Walf TV - Seneweb.com | 12 août, 2023 à 18:08:30 | Lu 6689 Fois | 94 Commentaires
"Sonko est le Brésil des élections de 2024, Cheikh Bara un sans voix" Cheikh Niass
"Sonko est le Brésil des élections de 2024, Cheikh Bara un sans voix" Cheikh Niass
sonko dou bokkou sinon les elections dou ame sens, qu'il laisse ça aux autres, s'il participe il n'y aura pas d'enjeu il a trop d'electeurs avec lui, comme ça on peut avoir une surprise, c comme si vous vouliez faire combattre yékini avec des yawou diall, dommage pour lui mais bénène rekk comme ça mbeur you touti noganté senn birr
comme disait mame diarra fam la dernière fois, na sonko khaar, karim et khalifa ont trop attendu pour que l'un d'eux ne gagne pas cette fois ci, on ne s'attendait pas à ce phénomène qu'est devenu ousmane sonko, non seulement personne ne peut rivaliser avec lui mais c qu'il risque d'être réelu après son 1er mandat et après ça risque de rester dans son parti pour un 3ème mandat, je n'ai jamais vu un candidat aussi aimé par la population mais karim ou khalifa cette fois ci, gniou noce touti, ils sont trop fatigués,béneu mandat saakh baakhna gniou gniamm si milliards yi touti ak pétrole bi
La manière de participer aux élections vaut mieux la participation elle même et ces traitres, c'est au soir d'élection qu'ils s'en rendront véritablement compte, que ce sont eux qui sont les véritables prisonniers et pas Sonko. Le peuple finira toujours par avoir raison. Dieu est amour, Dieu est juste.
Bureau numéro 1, nombre de suffrages valablement exprimés 465, ont obtenu
Coalition Sonko ou soutenu par Sonko : 375
Bougane : 27
Tahirou Sarr : 16
BBY : 7
Khalifa Sall : 2
Idy 3
Karim 1
Quand un homme aspire à diriger un pays de 18, 375 millions d'habitants, c'est pas honnête de traîner ses pieds dans un bordel en pleine nuit pendant un couvre-feu, alors qu'on a déjà endossé une banière d'un élu de La République en étant Député.
on ne recherche pas un imam ou un abbé, même si sonko forniquait làbas tant qu'il ne bouffe pas les milliards du contribuable et permet au sénégal de se développer moi ça me va, je recherche un président, si j'ai besoin d'un marabout ou imam je sais où aller
même un acteur porno peut devenir un excellent président, ce qu'on évite ce sont les présidents voleurs, qui tuent et affament leurs peuples, que tu sois queutard ou non franchement aucune importance pour faire du bon boulot présidentiel
vous ne savez plus quoi dire pour être malhonnête envers sonko, sortir en plein couvre feu ça justifie pour le radier pour les présidentielles ? vous ne savez même plus ce que vous dites, puisque vous n'avez rien trouvé à lui reprocher concrètement depuis le début khébeu tolène daara, imagine quand hélène françoise accusait sonko de voleur de pigeons quand il était jeune, voilà pourquoi il a autant de soutien pcq tout le monde s'est rendu compte que votre haine envers le gars vous a fait perdre la raison, puisque vous êtes dégueulasses de nature ça vous dérange de voir un gars qui vous dépasse en bonté à tous les niveaux donc il faut le salir coûte que coûte, heureusement que ça n'a jamais marché, même dans l'injustice qu'il subit actuellement les coeurs continuent de battre à l'unisson pour lui et ça jamais vous ne pourrez l'enlever, dissoudre son parti, emprisonner ses compagnons, les tuer, enlever même son poster là, décidemment vous ne reculez devant aucune bassesse; viol qui n'a pas tenu la route vous en faites le nouveau socrate avec corruption de jeunesse, rebelle, terroriste légui, non mais franchement vous êtes malades mais vous ne faites qu'augumenter son aura depuis et attention beaucoup d'entre vous jubilent actuellement de ces malheurs mais personne ne sait où celà va finir, vous risquez bien de pleurer à la toute fin, qu'Allah lui rende justice devant vous.
Si tu es satisfait du combat que Aliou Sané de y en marre mène et tu penses que ce combat est juste, pourquoi tu ne le rejoins pas dans cela. Tu es un homme comme lui non ? Vous restez dans le confort de vos salons, à côté de vos épouses qui vous préparent le yassa mouton de Atépa, vous font du attaya nar, vous convolez avec elles en bonne sieste dominicale et vous encouragez des diola bêtes comme Ousmane Sonko, Guy Marius Sagna, Aliou Sané et consort dans des b.tises qui les envoient en prison. Après, vous cotisez pour payer leur loyer ou baptiser leurs enfants hors mariage chez Diouma Dieng. Vraiment ces cons de diola doivent revoir leur comportement. Ils font honte. Les enfants des autres femmes travaillent, s'achètent des maisons et voitures, éduquent leurs enfants et vous vous êtes là en train de faire le rigolo de téméraire comme si vos mamans ont mis au monde des singes. On vous pousse à la b.tise avec des phrases du genre "diola yi ay guerriers lagnou". Pourquoi les autres ne viennent pas faire comme vous si c'était un comportement valorisant ? Si c'était de l'argent à gagner, les diolas sont les derniers à arriver mais si c'est pour des conn.ries, ils sont les premiers. Les autres rient de vous et vous prennent pour un peuple minable qui est fait pour jouer les rôles de guignols. Réveillez-vous, il est temps. Cette histoire de Sonko doit vous parler. Ils l'ont poussé jusque dans le trou avant de lui tourner le dos. C'est parce qu'il est bête. Voilà que Alioune Tine manœuvre pour que Aliou Sané soit promu chez les activistes juste pour mieux le tenir et utiliser sa témérité de diola dans le combat. J'ai le cœur meurtri car je suis Diédhiou, asseumpoul Goudiaby. Indié adiamatt nain mouyou. Néné, oukata ékanay nain wola oubadiouta bouyegueutt. Dji ling lo.
C'est une interessante analogie avec Sonko et le Bresil (des annees 1970). Ce Bresil de Pele qui nous fesait rever avec la coupe Jules Rimet (j'etais a peine ne). Le foot-ball a evolue avec l'Allemagne en 1974, l'Argentine en 1978 (Mario Kempes, Maradona, Tarantino, Gallego...etc)et maintenant on parle de la France, l'Argentine, la Hollande...etc. Ce Bresil ne fait plus rever.Il existe une difference entre la realite et les fanstames sauf quand on est au milieu de son sommeil. Il est temps de tourner la page avec Sonko. Il est le seul opposant parmi la classe politique qui prefere se comporter comme tantot un republicain pour beneficier des privileges de l'Etat et tantot comme delinquent pour appeler a l'insurrection. Ce n'est pas du tout un comportement normal dans une democratie ou le citoyen ou mieux un leader politique (de surcroit un juriste) donne le mauvais exemple en montrant comment defier l'autorite de l'Etat. L'histoire politique du Senegal est tres riche et jamais un leader politique ne s'est comporte comme le fait Sonko.
Je prefere un Etat fort a la limite autoritaire a l'anarchie. Je vous rappelle que nous parlons du Senegal qui est dans une sous region tres instable avec la presence des djihadistes et des copus d'Etat rampant (Burkina, Mali, Guinee, Niger....next?). Depuis 1960 le Senegal a connu une certaine stabilite intitutionnelle (nonobstant 1962 avec le gouvernement de Mamadou Dia). L'actuel President a choisi de ne pas briguer un second mandat alors que la consttituion le lui permet. Alors dans ce cas precis que voulez-vous?
Un homme politique qui ne respecte rien sauf ses fantasmes. Donnez moi des qualites de Sonko qui feront de lui un futur President du Senegal (il ne respecte pas le couvre feu, il frequente une place qui est supposee fermee durant ce couvre feu, il menace les magistrats avec une liste, des generaux de l'armee, il insulte des Presidents ses futurs collegues dans les instances de la sous region, il fait l'apologie des coups d'Etat dans la sous region...etc). C'est cela la vision de celui qui aspire diriger le Senegal. Quel leadership!!!!
Le 12 septembre 1977, à 31 ans, Steve Biko mourait, seul, dans une cellule de la prison centrale de Pretoria (Afrique du Sud), d’une lésion cérébrale. La photo de son cadavre gisant à même le sol, nu, couvert de plaies et d’ecchymoses fit le tour du monde grâce au journaliste britannique qui fut aussi son ami, Donald Woods, auteur de sa biographie la plus complète (1979). Arrêté le 21 août à Port Elisabeth, près de sa ville natale où il était assigné à résidence après des mesures de bannissement, Biko fut amené dans les locaux de la police de sécurité de la ville et interrogé à son quartier général. Roué de coups à plusieurs reprises, enchaîné et totalement dévêtu, il était dans un état déjà très grave le 7 septembre, reconnaîtront plus tard les autorités dans un rapport qui accuse les médecins de n’avoir pas décelé les « lésions neurologiques » causées par « une chute accidentelle »... Il fallut attendre le 11 septembre pour que l’on recommande son transfert immédiat à l’hôpital. La police choisit celui de Pretoria, 1 200 km plus loin. Dans un état comateux, Steve Biko fut transporté jusqu’à la capitale dans l’arrière d’une jeep, toujours nu, à même le plancher. Son décès, pour lequel les autorités donnèrent jusqu’à huit versions différentes, fut constaté le lendemain.
Le leader charismatique du mouvement de la Conscience noire devint alors le symbole de la résistance contre l’apartheid, un des grands martyrs d’Afrique du Sud. Sa renommée atteint l’Occident — où chansons et film à succès lui furent consacrés — dépassant largement celle de Nelson Mandela à l’époque. Les liens de ce dernier avec le Congrès national africain (ANC), organisation taxée de « marxiste », voire de « pro-soviétique », avaient considérablement réduit, guerre froide oblige, les cercles qui relayaient en Europe et plus encore aux Etats-Unis la campagne de l’ANC pour la libération de celui qui allait devenir une icône mondiale à la fin des années 1980.
Né en 1946 à Ginsberg, une township noire près de King William’s Town (Eastern Cape), Stephen Bantu Biko grandit dans une atmosphère de révolte : son père Mzimkhayi fut tué par un policier blanc lors d’un rassemblement militant le 12 septembre 1951. Après une scolarité marquée par des actes de défiance et d’insoumission qui lui valurent d’être expulsé du secondaire, Biko fit ses premières armes politiques à l’université de Durban, où il put s’inscrire dans la section « non européenne » de la faculté de médecine. Actif dans un premier temps au sein du syndicat des étudiants crée par les Blancs libéraux, l’Union nationale des étudiants sud-africains (National Union of South African Students, Nusas), Biko décida en 1969 de fonder, avec d’autres étudiants noirs, l’Organisation des étudiants sud-africains (South African Student Organisation, SASO), dont il prit la tête. La critique du paternalisme blanc, la question de l’émancipation des noirs et de leur prise de conscience, sont désormais au cœur de son discours.
Fortement inspirée par le mouvement noir non violent des Etats-Unis et comme lui influencé par la culture chrétienne, la Conscience noire — concept élaboré en 1967 par le Mouvement de l’Université chrétienne, groupe non racial et œcuménique — prend alors son essor, et conquiert surtout un public de jeunes, plus radicaux que leurs camarades de l’ANC dont la lecture non exclusivement raciale du conflit leur paraissait une prédisposition au compromis. Pourtant, ce qui était devenu le Mouvement de la conscience noire (Black Consciousness Movement, BCM) maintint sa posture non violente. Et choisit de transcender le champ politique direct, en agissant sur le terrain au travers de projets éducatifs, culturels ou sociaux. Ainsi faisant, il mena en réalité une puissante campagne de politisation : « Le principe de base de la Conscience noire est le rejet par l’homme noir du système de valeurs qui veut faire de lui un étranger dans son propre pays et qui détruit jusqu’à sa dignité humaine », affirmait Biko en 1976. Plus tôt, dans un discours à Cape Town en 1971, il avait lancé : « L’arme la plus puissante dans les mains des oppresseurs, est la mentalité des opprimés ! » « Pour commencer, avait-il expliqué à un journaliste britannique, il faut que les Blancs réalisent qu’ils sont seulement humains, pas supérieurs. De même les Noirs doivent réaliser qu’ils sont aussi humains, pas inférieurs... »
Cependant, et contrairement au PAC dont la doctrine de l’« Africanism » insistait sur la primauté des valeurs traditionnelles africaines, la création d’un Etat centré sur l’identité africaine, ou encore la mobilisation des Africains en tant que nation (Azania), le BCM de Biko envisageait, à terme, un Etat où la majorité noire aurait certes assumé le rôle dirigeant qui lui revient par la démographie et l’histoire, mais dans un contexte politique et institutionnel non racial. Lucide. Comme lorsque, trois mois avant sa mort, il déclarait : « Soit tu es vivant et fier, soit tu es mort, et quand tu es mort, tu ne peux plus t’en soucier. Ta façon de mourir peut elle-même être une chose politique (...) car si je n’arrive pas dans la vie à soulever la montagne de l’apartheid, l’horreur de la mort y parviendra sûrement. »
Son lâche assassinat suscita une telle indignation internationale que le Conseil de sécurité procéda enfin au renforcement de l’embargo sur les armes décrété en 1963, qu’il avait refusé après la répression sanglante de la révolte de Soweto une année auparavant. Comme le déclara Mandela lors de son élection en 1994 : « Biko a été le premier clou dans le cercueil de l’apartheid. »
Prions que le parallelisme entre Ousmane Sonko depuis leur exclusion/radiation, en passant par la banissement/sequestration et emprisonnement s'arrêtera à la dégradation de leur santé et que Sonko retrouvera la sienne et la liberté. Si tel n'est pas le cas je vous laisse imaginer la fin horrible.
La theorie du complot contre Sonko pour l'ecarter des prochaines elections presidentielles est un argument qui n'est pas du tout rationel. Pourquoi l'Etat a organise des elections libres pour les legislatives dans laquelle le Pastef a participe? Ce gouvernement ne dispose que d'une majorite relative sans l'appui du parti de Pape Diop. Pour donner une certaine coherencea ce pseudo argument l'Etat aurait du commencer par l'empecher de participer aux legislatives. Cela donnerait a BBY de facto une majorite a l'assemblee nationale. Nous savons tous qu'au Senegal on ne peut plus truquer les elections. Mon deuxieme argument concerne le comportement de Sonko himself. J'ai l'impression qu'il a du mal a maitriser ses pulsions. Je ne suis point un specialiste de la psychologie mais c'est une simple observation. Comment un leader comme lui peut-il avoir l'arrogance d'agresser une gendarme en pleine rue en lui arrachant son telephone? Peu importe ce que cette dame faisait dans cet endroit. Nous devons un respect aux forces de l'ordre surtout quand on est un leader politique. C'est le minimum. Je peux me promener a la cite Keur Gorgui avec mon telephone et prendre des photos de Sonko. Et alors ou est le probleme. Nous sommes sur la voie publique et il n'est pas interdit de prendre des photos. Je peux vous assurer qu'il n'oserait pas me toucher. Je vais au gym du lundi au vendredi pour au moins 2 heures. I can bench well over 300 lb. Il aura besoin de l'aide de ses gardes du corps.
Le Senegal a une tradition democratique et nous avons connu plusieurs alternances (2002 et 2012) depuis notre independance. C'est le nouveau barometre et mieux la reference ou norme pour les futures generations. Il est interdit de faire moins sous peine de remettre en cause cet acquis democratique si precieux. Alors monsieur Sonko a du mal a operer dans cet univers ou model.
Une délégation venant de la part de Sérigne Mountakha a été refusé de voir Cheikh Bara N'DIAYE à l'hôpital. La question que les Sénégalais se posent, vu que nous avons été informé par des sources que son état de santé était alarmant ces jours ci ; ce refus nous inquiéte. Est ce Cheikh Bara a rendu l'âme ? Pourquoi l'Etat refuse à sa famille de voir leur malade ?. Les avocats de Cheikh doivent suivre ce cas car l'heure est grave.
La justice Sénégalaise se loge au Palais. Les juges et tous ceux qui ont exécuté les ordres illégaux de Macjy seront responsables de tout ce qui arrivera à Cheikh Bara. Du jamais dans l'histoire de ce , plus de 1020 prisonniers politiques dans les prisons. Le Sénégal est un peuple de vaurien. Un seul homme massacre 17 millions de sénégalais. Des armées dignes du Mali, Burkina , Guinée ont été leurs président qui traitaient d'injustice et la torture de leur peuple. Le Sénégal est tombé si bas.
N'envoyez pas de message ayant un ton agressif
ou insultant.
N'envoyez pas de message inutile.
Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
Attaques
personnelles. Vous pouvez critiquer une
idée, mais pas d'attaques personnelles
SVP. Ceci inclut tout message à contenu
diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant
pas la vie privée, sexuel ou en violation
avec la loi. Ces messages seront supprimés. --
Pas de publicité. Ce forum
n'est pas un espace publicitaire gratuit.
Pas
de majuscules. Tout message inscrit entièrement
en majuscule sera supprimé.
24 Commentaires
Reply_author
En Août, 2023 (19:25 PM)Reply_author
En Août, 2023 (19:31 PM)Rte
En Août, 2023 (20:43 PM)Bureau numéro 1, nombre de suffrages valablement exprimés 465, ont obtenu
Coalition Sonko ou soutenu par Sonko : 375
Bougane : 27
Tahirou Sarr : 16
BBY : 7
Khalifa Sall : 2
Idy 3
Karim 1
Reply_author
En Août, 2023 (23:00 PM)Camus
En Août, 2023 (19:09 PM)Reply_author
En Août, 2023 (19:33 PM)Reply_author
En Août, 2023 (19:41 PM)Reply_author
En Août, 2023 (19:43 PM)Quand un homme aspire à diriger un pays de 18, 375 millions d'habitants, c'est pas honnête de traîner ses pieds dans un bordel en pleine nuit pendant un couvre-feu, alors qu'on a déjà endossé une banière d'un élu de La République en étant Député.
Reply_author
En Août, 2023 (19:56 PM)Reply_author
En Août, 2023 (21:09 PM)Reply_author
En Août, 2023 (21:39 PM)Reply_author
En Août, 2023 (22:11 PM)Jaraf Walf
En Août, 2023 (19:26 PM)Citoyen
En Août, 2023 (19:29 PM)Joe
En Août, 2023 (20:02 PM)Le peuple défendra sonko
Reply_author
En Août, 2023 (06:45 AM)Je prefere un Etat fort a la limite autoritaire a l'anarchie. Je vous rappelle que nous parlons du Senegal qui est dans une sous region tres instable avec la presence des djihadistes et des copus d'Etat rampant (Burkina, Mali, Guinee, Niger....next?). Depuis 1960 le Senegal a connu une certaine stabilite intitutionnelle (nonobstant 1962 avec le gouvernement de Mamadou Dia). L'actuel President a choisi de ne pas briguer un second mandat alors que la consttituion le lui permet. Alors dans ce cas precis que voulez-vous?
Un homme politique qui ne respecte rien sauf ses fantasmes. Donnez moi des qualites de Sonko qui feront de lui un futur President du Senegal (il ne respecte pas le couvre feu, il frequente une place qui est supposee fermee durant ce couvre feu, il menace les magistrats avec une liste, des generaux de l'armee, il insulte des Presidents ses futurs collegues dans les instances de la sous region, il fait l'apologie des coups d'Etat dans la sous region...etc). C'est cela la vision de celui qui aspire diriger le Senegal. Quel leadership!!!!
Quantbusiness
En Août, 2023 (21:01 PM)Mbeur Dof
En Août, 2023 (20:58 PM)Ibsondiop
En Août, 2023 (21:24 PM)Steve Bioko, la conscience noire
par Augusta Conchiglia, 11 septembre 2007
Le 12 septembre 1977, à 31 ans, Steve Biko mourait, seul, dans une cellule de la prison centrale de Pretoria (Afrique du Sud), d’une lésion cérébrale. La photo de son cadavre gisant à même le sol, nu, couvert de plaies et d’ecchymoses fit le tour du monde grâce au journaliste britannique qui fut aussi son ami, Donald Woods, auteur de sa biographie la plus complète (1979). Arrêté le 21 août à Port Elisabeth, près de sa ville natale où il était assigné à résidence après des mesures de bannissement, Biko fut amené dans les locaux de la police de sécurité de la ville et interrogé à son quartier général. Roué de coups à plusieurs reprises, enchaîné et totalement dévêtu, il était dans un état déjà très grave le 7 septembre, reconnaîtront plus tard les autorités dans un rapport qui accuse les médecins de n’avoir pas décelé les « lésions neurologiques » causées par « une chute accidentelle »... Il fallut attendre le 11 septembre pour que l’on recommande son transfert immédiat à l’hôpital. La police choisit celui de Pretoria, 1 200 km plus loin. Dans un état comateux, Steve Biko fut transporté jusqu’à la capitale dans l’arrière d’une jeep, toujours nu, à même le plancher. Son décès, pour lequel les autorités donnèrent jusqu’à huit versions différentes, fut constaté le lendemain.
Le leader charismatique du mouvement de la Conscience noire devint alors le symbole de la résistance contre l’apartheid, un des grands martyrs d’Afrique du Sud. Sa renommée atteint l’Occident — où chansons et film à succès lui furent consacrés — dépassant largement celle de Nelson Mandela à l’époque. Les liens de ce dernier avec le Congrès national africain (ANC), organisation taxée de « marxiste », voire de « pro-soviétique », avaient considérablement réduit, guerre froide oblige, les cercles qui relayaient en Europe et plus encore aux Etats-Unis la campagne de l’ANC pour la libération de celui qui allait devenir une icône mondiale à la fin des années 1980.
Né en 1946 à Ginsberg, une township noire près de King William’s Town (Eastern Cape), Stephen Bantu Biko grandit dans une atmosphère de révolte : son père Mzimkhayi fut tué par un policier blanc lors d’un rassemblement militant le 12 septembre 1951. Après une scolarité marquée par des actes de défiance et d’insoumission qui lui valurent d’être expulsé du secondaire, Biko fit ses premières armes politiques à l’université de Durban, où il put s’inscrire dans la section « non européenne » de la faculté de médecine. Actif dans un premier temps au sein du syndicat des étudiants crée par les Blancs libéraux, l’Union nationale des étudiants sud-africains (National Union of South African Students, Nusas), Biko décida en 1969 de fonder, avec d’autres étudiants noirs, l’Organisation des étudiants sud-africains (South African Student Organisation, SASO), dont il prit la tête. La critique du paternalisme blanc, la question de l’émancipation des noirs et de leur prise de conscience, sont désormais au cœur de son discours.
Fortement inspirée par le mouvement noir non violent des Etats-Unis et comme lui influencé par la culture chrétienne, la Conscience noire — concept élaboré en 1967 par le Mouvement de l’Université chrétienne, groupe non racial et œcuménique — prend alors son essor, et conquiert surtout un public de jeunes, plus radicaux que leurs camarades de l’ANC dont la lecture non exclusivement raciale du conflit leur paraissait une prédisposition au compromis. Pourtant, ce qui était devenu le Mouvement de la conscience noire (Black Consciousness Movement, BCM) maintint sa posture non violente. Et choisit de transcender le champ politique direct, en agissant sur le terrain au travers de projets éducatifs, culturels ou sociaux. Ainsi faisant, il mena en réalité une puissante campagne de politisation : « Le principe de base de la Conscience noire est le rejet par l’homme noir du système de valeurs qui veut faire de lui un étranger dans son propre pays et qui détruit jusqu’à sa dignité humaine », affirmait Biko en 1976. Plus tôt, dans un discours à Cape Town en 1971, il avait lancé : « L’arme la plus puissante dans les mains des oppresseurs, est la mentalité des opprimés ! » « Pour commencer, avait-il expliqué à un journaliste britannique, il faut que les Blancs réalisent qu’ils sont seulement humains, pas supérieurs. De même les Noirs doivent réaliser qu’ils sont aussi humains, pas inférieurs... »
Cependant, et contrairement au PAC dont la doctrine de l’« Africanism » insistait sur la primauté des valeurs traditionnelles africaines, la création d’un Etat centré sur l’identité africaine, ou encore la mobilisation des Africains en tant que nation (Azania), le BCM de Biko envisageait, à terme, un Etat où la majorité noire aurait certes assumé le rôle dirigeant qui lui revient par la démographie et l’histoire, mais dans un contexte politique et institutionnel non racial. Lucide. Comme lorsque, trois mois avant sa mort, il déclarait : « Soit tu es vivant et fier, soit tu es mort, et quand tu es mort, tu ne peux plus t’en soucier. Ta façon de mourir peut elle-même être une chose politique (...) car si je n’arrive pas dans la vie à soulever la montagne de l’apartheid, l’horreur de la mort y parviendra sûrement. »
Son lâche assassinat suscita une telle indignation internationale que le Conseil de sécurité procéda enfin au renforcement de l’embargo sur les armes décrété en 1963, qu’il avait refusé après la répression sanglante de la révolte de Soweto une année auparavant. Comme le déclara Mandela lors de son élection en 1994 : « Biko a été le premier clou dans le cercueil de l’apartheid. »
Augusta Conchiglia
Journaliste
Reply_author
En Août, 2023 (05:44 AM)Triste
En Août, 2023 (00:17 AM)Quantbusiness
En Août, 2023 (02:46 AM)Le Senegal a une tradition democratique et nous avons connu plusieurs alternances (2002 et 2012) depuis notre independance. C'est le nouveau barometre et mieux la reference ou norme pour les futures generations. Il est interdit de faire moins sous peine de remettre en cause cet acquis democratique si precieux. Alors monsieur Sonko a du mal a operer dans cet univers ou model.
Mandiaye
En Août, 2023 (09:49 AM)Wakh Deug
En Août, 2023 (10:33 AM)Reply_author
En Août, 2023 (10:48 AM)Patef
En Août, 2023 (13:45 PM)Mandiaye
En Août, 2023 (14:01 PM)Participer à la Discussion