Le budget du ministère des Mines et de la Géologie est en cours d’examen, dans le cadre du marathon budgétaire 2024, en plénière à l’Assemblée nationale. Interpellé sur le Fonds d'appui et de péréquation et le Fonds d'appui au développement local, le ministre des Mines et de la Géologie a souligné qu’ils ne sont pas inscrits dans le budget du ministère. Oumar Sarr a précisé que seul le Fonds minier, qui concerne les ressources humaines de son département, est budgétisé.
En effet, « le Fonds de péréquation et d'appui aux collectivités territoriales (FAPCL) est alimenté par les recettes minières et 20 % des recettes provenant des opérations minières sont versés dans ce fonds et 40 % des ressources de ce fonds sont alloués à l'équipement de l'ensemble des collectivités territoriales. Les 60 % restants constituent la dotation d'appui au développement des collectivités territoriales impactées".
Pour ce qui est du Fonds de réhabilitation des sites miniers, le ministre a manifesté son accord, avançant la nécessité de produire des rapports annuels, en particulier à l'attention de l'Assemblée nationale, pour rendre compte de l'alimentation du fonds par le biais des comptes fiduciaires ouverts par les entreprises concernées à la Caisse des dépôts et consignations (CDC), conformément au Plan de réhabilitation des sites miniers », a expliqué le ministre.
Oumar Sarr a, par ailleurs, signalé la nécessité, pour l'État, de « définir des projets visant à faciliter l'accès aux investissements et à apporter un soutien aux orpailleurs afin de mieux organiser le secteur, assurant ainsi la sécurité des orpailleurs et leur droit d'exercer leurs activités dans des couloirs réservés, malgré la présence des entreprises minières ».
Côté transparence, « parallèlement à la communication publique du gouvernement, il est essentiel d'assurer une information parlementaire sur l'exploitation des ressources naturelles à travers des rapports ».
Entre autres points, la crise à Khossanto, la question de la cherté du fer, la situation particulière des femmes. Le ministre a d’ailleurs souligné que le gouvernement a réussi à faire allonger les congés de maternité accordés à certaines femmes dans des exploitations minières, allant jusqu'à onze mois, par certaines entreprises minières établies notamment à Kédougou.
Concernant la santé des populations vivant dans les zones d'exploitations minières, Oumar Sarr a évoqué certaines préoccupations telles que l'utilisation de substances dangereuses pour la santé, notamment le mercure, ainsi que les risques encourus par les orpailleurs lorsqu'ils creusent des puits, parfois au-delà des profondeurs légales.
En effet, « le Fonds de péréquation et d'appui aux collectivités territoriales (FAPCL) est alimenté par les recettes minières et 20 % des recettes provenant des opérations minières sont versés dans ce fonds et 40 % des ressources de ce fonds sont alloués à l'équipement de l'ensemble des collectivités territoriales. Les 60 % restants constituent la dotation d'appui au développement des collectivités territoriales impactées".
Pour ce qui est du Fonds de réhabilitation des sites miniers, le ministre a manifesté son accord, avançant la nécessité de produire des rapports annuels, en particulier à l'attention de l'Assemblée nationale, pour rendre compte de l'alimentation du fonds par le biais des comptes fiduciaires ouverts par les entreprises concernées à la Caisse des dépôts et consignations (CDC), conformément au Plan de réhabilitation des sites miniers », a expliqué le ministre.
Oumar Sarr a, par ailleurs, signalé la nécessité, pour l'État, de « définir des projets visant à faciliter l'accès aux investissements et à apporter un soutien aux orpailleurs afin de mieux organiser le secteur, assurant ainsi la sécurité des orpailleurs et leur droit d'exercer leurs activités dans des couloirs réservés, malgré la présence des entreprises minières ».
Côté transparence, « parallèlement à la communication publique du gouvernement, il est essentiel d'assurer une information parlementaire sur l'exploitation des ressources naturelles à travers des rapports ».
Entre autres points, la crise à Khossanto, la question de la cherté du fer, la situation particulière des femmes. Le ministre a d’ailleurs souligné que le gouvernement a réussi à faire allonger les congés de maternité accordés à certaines femmes dans des exploitations minières, allant jusqu'à onze mois, par certaines entreprises minières établies notamment à Kédougou.
Concernant la santé des populations vivant dans les zones d'exploitations minières, Oumar Sarr a évoqué certaines préoccupations telles que l'utilisation de substances dangereuses pour la santé, notamment le mercure, ainsi que les risques encourus par les orpailleurs lorsqu'ils creusent des puits, parfois au-delà des profondeurs légales.
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