Après avoir marqué une pause, revoilà Mareme Naar. La patronne de la chorégraphie''Touss Tassare'' refait surface. Depuis deux jours, la danseuse fait parler d'elle sur les réseaux sociaux précisément sur Tik Tok’’. Au centre de la controverse, ses pas de danse dans un accoutrement en cuissard, sous fond d’expressions choquantes : le parler “milieu”
Des vidéos virales. Des paroles crues. La patronne de la chorégraphie ‘’ Touss Tassaré’’ s’est départie du voile de la pudeur. Elle n’en a pas besoin pour cette ‘’ chorégraphie improvisée’’. Quelques extraits pour aider nos lecteurs à se faire une idée sur des mots entonnés à peine codés. (‘’Dagg Sa Yarame’’, Khalé milieu, Zembéré, Mboli Mboli’’). Ces paroles font couler beaucoup d'encre et de salives sur la toile. Les vidéos en question ont été tournées au moment où elle se rendait à l'arène nationale pour soutenir son lutteur préféré, prince Alias Ndiol Mi. Sauf que son comportement n’a pas été apprécié par beaucoup d’internautes. Si certains sont séduits par la joie de vivre quelle dégage, d’autres, par contre, ont fustigé son attitude en tant que femme. La danseuse fait face à une vaste campagne de lynchage après la publication des vidéos. Certains même l'accusent de personne non lucide. Des accusations de trop qui ont poussé Mareme à réagir au micro de Seneweb. Elle a replacé les vidéos dans leur contexte.
Dégradé, cuissards et termes vulgaires
Interpellée sur ses termes jugés ''vulgaires'' et son accoutrement qui défraient la chronique sur les réseaux sociaux, Marieme Naar ne mesure pas la gravité des faits. Le style qu’elle a choisi dans les vidéos est à la mode, dit-elle. Mieux, elle ne croit pas qu’elle a dépassé les bornes de la norme sociétale avec les mots qu’elle a utilisés.
’’ Je l'ai fait juste pour m'amuser, exprimer ma joie de vivre. Je suis comme ça je vis avec zéro stress. Aucune mauvaise intention’’, se défend-t-elle.
Buzz et critiques sur les réseaux sociaux
Mareme Naar dit être surprise par l’effet de bombe provoqué par ses vidéos sur la toile. Elle ne s'attendait pas à un tel buzz. La seule chose qu'elle regrette, c’est cette vague de jugements et de critiques qui tombe sur elle. Selon elle, ce sont ses détracteurs qui cherchent à nuire à sa réputation en interprétant les choses d'une autre manière, allant même jusqu'à coller ses photos avec de la drogue pour dire qu'elle en consomme. Des accusations que la native de Pikine Guinaw Rail balaie d’un revers de la main.
‘’Ces accusations ne m'ébranlent pas parce que tout ce qu'ils racontent sur moi, c'est faux. Je ne fume pas, je ne bois pas et je ne consomme pas de la drogue. Il faut qu'on arrête de faire des préjugés sur une personne qu’on ne connaît pas. Imaginez on a collé mes photos avec de la drogue. C'est trop. Mais je pardonne. Je suis native de Guinaw-Rail. J'ai peur de rien. Ils ne peuvent rien contre ma personne’’ laisse-t-elle entendre.
De l'ignorance dans l'utilisation des termes
Interrogé sur le terme ‘’fille du milieu ’’ou elle prétend appartenir, la jeune femme qui n’a pas fait les bancs n'a pas servi d'explication claire puisqu'elle même ignore de quoi il s'agit. Elle affirme avoir utilisé cette expression juste pour faire de l'ambiance. ‘’C’est quoi une fille du milieu? Je ne sais pas. C'est quoi le milieu? Si quelqu’un le connait, qu'il me le dise, je ne connais pas la signification de milieu’’, s'exclame-t-elle.
Il faut admettre, qu'à travers ces vidéos, Mareme a atteint son but : celui de promouvoir son lutteur prince alias Ndiol Mi. Avec son feeling, elle a réussi à faire le marketing de ce jeune lutteur qui vient de démarrer sa carrière. Entre Mareme Naar et le lutteur prince, c'est une relation amicale très solide.
3 Commentaires
Mandouu
En Juin, 2024 (11:33 AM)Reply_author
En Juin, 2024 (17:24 PM)Boy Pékin
En Juin, 2024 (14:09 PM)Pikine forever.
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