Au pavillon 5.1 du parc des expositions de la Porte de Versailles qui accueille “les agricultures du monde et leurs produits”, il y'a un passage presque obligé pour les visiteurs. Et ce n'est pas que pour l'humeur très Teranga des hôtesses d'accueil que les visiteurs se pressent au périmètre du pavillon du Sénégal.
De la même façon que le Cebbou dieunn national est breveté au patrimoine de l'UNESCO sous le label du Sénégal, d'autres produits sont, sans conteste, très sénégalais. Et même si on peut retrouver dans les stands des autres pays certains produits issus de l'agriculture ou de nos forêts tropicales, la valeur ajoutée de notre Bissap, des transformations de nos céréales locales (mil, maïs, folio etc.), du miel locales et autres feuilles et épices tient aux innovations introduites par les PMEs-PMIs sénégalaises dans les déclinaisons des produits.
Des innovations comme en écho au thème retenu sous le pavillon Sénégal : “Innovation au service de l'agriculture durable”
Des innovations comme en écho au thème retenu sous le pavillon Sénégal : “Innovation au service de l'agriculture durable”
Les entrepreneurs sénégalais ont montré qu'ils ne sont plus à l'ère de la simple transformation basique des produits locaux. Ils sont dans la recherche pour innover chaque jour un peu plus. Cette démarche de la recherche pour innover permet à Yacine Sène de la marque “Djalika” de créer un “Café moulu” à partir du noyau de dattes. Et ses dégustations de café connaissent un franc succès à cette édition 2025 du Salon.
Autre démarche d’innovation, c'est chez Awa Françoise Ba de la marque Niokolo qu'on la retrouve : elle redonne des vertus à son fonio territoriale de l’Est du Sénégal à même de supplanter le riz, dans nos assiettes.
Le riz qui renaît goulument, à côté chez “Cabou Food” avec son Lakh de riz qui devient presque le dessert préféré de compagnons exposants du pavillon Sénégal ainsi que des visiteurs.
Un dynamisme de la filière de la transformation mis en vitrine au Salon International de l'Agriculture de Paris, au pavillon du Sénégal sous l'impulsion de l'Union Nationale des Chambres de Commerces d'Industrie et d'Agriculture du Sénégal. Et dans ce salon, les exposants sénégalais, presque exclusivement des femmes qui s'activent dans la transformation, font de bonnes affaires.
Le stand ne désemplit presque jamais même si à côté on retrouve de grosses écuries à grand renfort d'animations musicales et de carnaval comme le Brésil, le Rwanda, la RD Congo, le Maroc, l’Algérie ou encore la Côte d'Ivoire qui sait faire concurrence à l'ambiance à tout le monde avec son tube populaire “Coup de marteau” distillé de temps en temps et qui fait danser partout sur la planète.
Les visiteurs du stand Sénégal sont aussi des acheteurs qui font leurs emplettes au grand bonheur des exposants dont les stocks de produits se réduisent au fur et à mesure qu'on avance vers la fin du Salon.
Des exposants sénégalais sont accompagnés dans leur expansion, par tout un dispositif qui structure l'écosystème de l'entrepreneuriat au Sénégal. C'est aussi cela l'intérêt pour l'Union Nationale des Chambres de Commerce, d'Industrie et d'Agriculture du Sénégal de réunir tous les acteurs dans ce même espace.
Des exposants sénégalais sont accompagnés dans leur expansion, par tout un dispositif qui structure l'écosystème de l'entrepreneuriat au Sénégal. C'est aussi cela l'intérêt pour l'Union Nationale des Chambres de Commerce, d'Industrie et d'Agriculture du Sénégal de réunir tous les acteurs dans ce même espace.
Cela va de l’ADEPME, comme son nom l'indique qui est, l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises, à la LBA (La Banque Agricole), en passant par la CNAAS (la Compagnie Nationale des Assurances Agricoles du Sénégal). Toutes ces institutions ont pris quartier dans ce pavillon Sénégal. Et tour à tour, les chefs de mission de délégation à Paris, notamment Mme Marie Rose, DG ADEPME ; M. Cheikh Ndiaye, Directeur général adjoint de LBA ; ainsi que M. Mouhamadou Moustapha Fall pour la CNAAS ; ont redit leur intérêt d'être présent dans le SIA aux côtés des acteurs qu'ils sont sensés servir au quotidien. Et cela, dans un souci d'être encore plus proche de la communauté des entrepreneurs et des PMEs/PMIs sénégalaises.
A n'en pas douter, à l'heure du bilan pour le pavillon sénégalais de cette 61ème édition du SIA qui marque la 24ème participation du Sénégal, on pourra mettre dans la corbeille de l’UNCCIAS les intentions d'engagement de collaboration entre, d'une part les exposants sénégalais et des contacts visiteurs étrangers, et d'autres part d'avoir rapproché davantage et linker l'écosystème des entrepreneurs sénégalais et les institutions financières et d'encadrement qui s'ouvrent davantage à eux, le temps de ce grand forum sur l'agriculture sous toutes ses facettes.
1 Commentaires
Karim-usa
il y a 14 heures (20:06 PM)-
Parfaitement d'accord avec toi. C'est du pur tourisme et gaspillage de nos maigres deniers publics. Aucun impact. Les toubabs ne viennent même pas visiter les stands. Moi j'ai participé à une édition mais j'ai compris que c'est plus les perdium et séjours qui interessent plus les participants sénégalais que booster l'agriculture
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Signalier
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il y a 11 heures (22:42 PM)Participer à la Discussion