Sylvain Leu, natif du Cameroun, s’est établi au Sénégal depuis plus d’une dizaine d’années et fait du pays de la Téranga sa terre d’accueil. Ayant entamé une carrière sportive dans le rugby, Sylvain Leu, dit « Le Volcan », s’est découvert une véritable passion pour la musique. Peu à peu, ce nouveau monde devenu vital pour lui l’a fait délaisser les terrains pour se consacrer totalement à son art. Son premier single « Allo, allo » sorti en 2015 a marqué la consécration de ses débuts dans l’univers de la chanson. Avant d’embrasser la musique, l’artiste est se focalise d’abord sur sa première grande passion, le ballon oval.
Sylvain Leu a longtemps joué dans le club de rugby RCL (Rugby Club du Littoral), avant de passer chez les Forces 15 de Douala, pour atterrir dans la sélection nationale en 2009. Entre les matchs en sélection, Sylvain Leu n’hésite pas sur la moindre occasion d’accompagner ses amis artistes en studio pour des répétitions, tels que Papyrus la Class, Alpha Biongol, Ndoka Mulema. Cela a sans doute été le révélateur de sa fibre artistique.
« J'ai toujours éprouvé l’amour pour la musique dès l'âge tendre. À l’école, tout ce que j’entreprenais, je le faisais en écoutant de la musique. Même lorsque j’étudiais, s’il n’y avait pas de musique, j’étais incapable de me concentrer. Dans le sport, sur le terrain, la musique était toujours là, en moi, et à chaque fois qu’on avait un regroupement, je passais mon temps à chanter. Certains me demandaient si j’étais artiste ou sportif ; d’autres disaient davantage que j’avais raté ma véritable vocation. À cette période, je ne savais pas que je deviendrais, un jour, un « artiste à part entière », confie Le Volcan.
Arrivé au Sénégal il y a quelques années de cela, Sylvain Leu n’a pas su se défaire de son immense passion pour la musique. C’est le sport qui est son ticket d’entrée au Sénégal. Il joue d’abord dans l’équipe Le Jambar (l’équipe de rugby qui se trouve à la Médina) avant d’intégrer celle des Caïmans Rugby Club. Rendez-vous avec le destin ou coup du sort, à l'instar de nombreux joueurs, Sylvain Leu s’est vu condamner à rester deux ans sans jouer à la suite d’une blessure durant un match de rugby. Au lieu d’être pessimiste, il y voit une porte ouverte pour son autre passion.
LE SENEGAL M’A FAIT MURIR
« Je me suis naturellement tourné vers la musique, "ma compagne de toujours". Suite à mon accident, lorsque j’ai su que j’allais rester longuement hors du terrain de jeu, j’ai alors opté pour le coaching et l’arbitrage, pour ne pas perdre la main et continuer à pouvoir subvenir à mes besoins et ceux de ma famille. Avec le temps, j’ai pris conscience que l’âge et l’endurance physique ne mentent pas en sport : en effet, à un certain âge, si un joueur n’est pas qualifié dans la cour des professionnels de haut niveau, il ne pourra plus gagner sa vie en tant que joueur. Et je savais que physiquement, avec tout ce qui m’arrivait, mes rêves de jouer au niveau pro » s’envolaient en fumée. Mon rendez-vous avec ma destinée a pris forme et ainsi, je me suis tourné naturellement vers ma passion de toujours à savoir la musique… Cette vocation de chanteur était là, bien présente en moi. Elle a germé et a obtenu toute sa place dans ma vie grâce au bon Dieu et au support de toute ma famille », confesse l’artiste.
Le Camerounais, au parcours peu commun, porte une affection débordante pour le Sénégal. Comme il aime le dire, « le Sénégal m’a fait mûrir. J’ai acquis beaucoup d’expériences au Sénégal, surtout pour ce qui est de ma façon de penser ». La musique ne demeure pas la seule chose dont Sylvain Leu jouit dans ce pays. Le Sénégal lui ouvre les portes du showbiz en lui permettant de côtoyer de grands artistes de la musique qui, tous autant qu’ils sont, portent sur lui un regard bienveillant, le conseillent et l’encouragent à percer dans cette voie qui assurément l’attend. « J’ai côtoyé des gens expérimentés dans la musique tels que Fefsy Félix, artiste musicien d'excellente renommée qui avait emménagé tout près de moi à La Médina. J’ai aussi rencontré Théophile Mobanza, l’ex-guitariste de l'illustre artiste Coumba Gawlo avec qui j’ai eu l’opportunité de collaborer sur plusieurs tubes et ensemble, nous avons produit en featuring ‘’Bonne année’’, un des titres phares dès sa parution. »
2019. C’est l’année de tous les possibles et des consécrations pour Sylvain Leu, avec la sortie de son tout premier album « Éruption » composé de 12 titres et d’un bonus. Trois mois plus tard, un deuxième album voit le jour : IP, intitulé « Les Jaloux » de 6 titres, distribué par le label Keyzit Sénégal. Dès son premier album « Éruption », la carrière du Volcan s’enflamme et s’étend à l’échelle internationale, s’ensuivent alors des tournées de promotion dans des pays tels que la France, la Belgique, l’Espagne, l’Allemagne, La Turquie… En réponse à ses nombreuses années d’exil, il était inévitable que l’enfant du pays retourne à ses origines, sur sa terre natale, à savoir le Cameroun pour se faire connaître en tant qu’artiste. « Ma musique retrace tout ce que nous vivons en société sans pour autant m’attacher à un style particulier. En un mot : je fais dans la variété. Je reste fidèle à mon cœur et au rythme qui me vient à l’esprit et que moi-même ressens du bout des doigts. Ensuite, pas de place à l’hésitation… « Show must go on », j’entre en studio et je fais ce que je sais faire le mieux… chanter. » Présentement, l’artiste travaille d’arrache-pied et compte d’ici peu sortir d’autres singles et albums. Sylvain Leu compte bien nous étonner, encore et toujours…
Sylvain Leu a longtemps joué dans le club de rugby RCL (Rugby Club du Littoral), avant de passer chez les Forces 15 de Douala, pour atterrir dans la sélection nationale en 2009. Entre les matchs en sélection, Sylvain Leu n’hésite pas sur la moindre occasion d’accompagner ses amis artistes en studio pour des répétitions, tels que Papyrus la Class, Alpha Biongol, Ndoka Mulema. Cela a sans doute été le révélateur de sa fibre artistique.
« J'ai toujours éprouvé l’amour pour la musique dès l'âge tendre. À l’école, tout ce que j’entreprenais, je le faisais en écoutant de la musique. Même lorsque j’étudiais, s’il n’y avait pas de musique, j’étais incapable de me concentrer. Dans le sport, sur le terrain, la musique était toujours là, en moi, et à chaque fois qu’on avait un regroupement, je passais mon temps à chanter. Certains me demandaient si j’étais artiste ou sportif ; d’autres disaient davantage que j’avais raté ma véritable vocation. À cette période, je ne savais pas que je deviendrais, un jour, un « artiste à part entière », confie Le Volcan.
Arrivé au Sénégal il y a quelques années de cela, Sylvain Leu n’a pas su se défaire de son immense passion pour la musique. C’est le sport qui est son ticket d’entrée au Sénégal. Il joue d’abord dans l’équipe Le Jambar (l’équipe de rugby qui se trouve à la Médina) avant d’intégrer celle des Caïmans Rugby Club. Rendez-vous avec le destin ou coup du sort, à l'instar de nombreux joueurs, Sylvain Leu s’est vu condamner à rester deux ans sans jouer à la suite d’une blessure durant un match de rugby. Au lieu d’être pessimiste, il y voit une porte ouverte pour son autre passion.
LE SENEGAL M’A FAIT MURIR
« Je me suis naturellement tourné vers la musique, "ma compagne de toujours". Suite à mon accident, lorsque j’ai su que j’allais rester longuement hors du terrain de jeu, j’ai alors opté pour le coaching et l’arbitrage, pour ne pas perdre la main et continuer à pouvoir subvenir à mes besoins et ceux de ma famille. Avec le temps, j’ai pris conscience que l’âge et l’endurance physique ne mentent pas en sport : en effet, à un certain âge, si un joueur n’est pas qualifié dans la cour des professionnels de haut niveau, il ne pourra plus gagner sa vie en tant que joueur. Et je savais que physiquement, avec tout ce qui m’arrivait, mes rêves de jouer au niveau pro » s’envolaient en fumée. Mon rendez-vous avec ma destinée a pris forme et ainsi, je me suis tourné naturellement vers ma passion de toujours à savoir la musique… Cette vocation de chanteur était là, bien présente en moi. Elle a germé et a obtenu toute sa place dans ma vie grâce au bon Dieu et au support de toute ma famille », confesse l’artiste.
Le Camerounais, au parcours peu commun, porte une affection débordante pour le Sénégal. Comme il aime le dire, « le Sénégal m’a fait mûrir. J’ai acquis beaucoup d’expériences au Sénégal, surtout pour ce qui est de ma façon de penser ». La musique ne demeure pas la seule chose dont Sylvain Leu jouit dans ce pays. Le Sénégal lui ouvre les portes du showbiz en lui permettant de côtoyer de grands artistes de la musique qui, tous autant qu’ils sont, portent sur lui un regard bienveillant, le conseillent et l’encouragent à percer dans cette voie qui assurément l’attend. « J’ai côtoyé des gens expérimentés dans la musique tels que Fefsy Félix, artiste musicien d'excellente renommée qui avait emménagé tout près de moi à La Médina. J’ai aussi rencontré Théophile Mobanza, l’ex-guitariste de l'illustre artiste Coumba Gawlo avec qui j’ai eu l’opportunité de collaborer sur plusieurs tubes et ensemble, nous avons produit en featuring ‘’Bonne année’’, un des titres phares dès sa parution. »
2019. C’est l’année de tous les possibles et des consécrations pour Sylvain Leu, avec la sortie de son tout premier album « Éruption » composé de 12 titres et d’un bonus. Trois mois plus tard, un deuxième album voit le jour : IP, intitulé « Les Jaloux » de 6 titres, distribué par le label Keyzit Sénégal. Dès son premier album « Éruption », la carrière du Volcan s’enflamme et s’étend à l’échelle internationale, s’ensuivent alors des tournées de promotion dans des pays tels que la France, la Belgique, l’Espagne, l’Allemagne, La Turquie… En réponse à ses nombreuses années d’exil, il était inévitable que l’enfant du pays retourne à ses origines, sur sa terre natale, à savoir le Cameroun pour se faire connaître en tant qu’artiste. « Ma musique retrace tout ce que nous vivons en société sans pour autant m’attacher à un style particulier. En un mot : je fais dans la variété. Je reste fidèle à mon cœur et au rythme qui me vient à l’esprit et que moi-même ressens du bout des doigts. Ensuite, pas de place à l’hésitation… « Show must go on », j’entre en studio et je fais ce que je sais faire le mieux… chanter. » Présentement, l’artiste travaille d’arrache-pied et compte d’ici peu sortir d’autres singles et albums. Sylvain Leu compte bien nous étonner, encore et toujours…
Sylvain Leu - Fatigué
1 Commentaires
Adama
il y a 1 semaine (19:50 PM)Participer à la Discussion