
«Les hommes sont à la base de tout», explique une mère de famille. Pour cette dame, «ce phénomène concerne à la fois les hommes et les femmes. On ne peut pas parler de mbaraan sans parler des hommes, s’il n’y avait plus d’hommes, on ne parlerait plus de mbaraan». En effet, les hommes ont une grande part de responsabilité dans ce phénomène.
En effet, il y a des hommes qui s’offrent comme Mbaraan. Car, ils ont les moyens économiques et ce qui les intéresse, c’est d’assouvir leurs…besoins. Et cela passe par la multiplication de partenaires. Par conséquent, les filles ou femmes issues des couches défavorisées s’offrent à eux comme des proies faciles. Pour Mbaye, qui n’a pas encore de femme et qui a un travail qui lui permet de subvenir à tous ses besoins, ce n’est plus la peine de perdre son temps avec une copine. D’ailleurs, il ne se casse plus la tête à en chercher, car pour lui, «de toutes les façons, elle ira voir ailleurs, et pourtant c’est lui qui sera obligé de l’entretenir». Il a pris ainsi la décision de faire appel à une de ses copines, à chaque fois qu’il aura besoin d’être en bonne compagnie. Tout ce qu’il a à faire, c’est de l’inviter à dîner, de payer son transport et parfois un petit pécule. «C’est plus pratique et c’est moins coûteux», explique Mbaye.
A côté de ces hommes subtiles, il y a d’autres, plus «vicieux» qui n’ont pour argument que leur force de frappe financière. Ainsi, tout ce qu’ils ne peuvent pas obtenir par leur charme, ou par leur niveau d’instruction, ils essayent de se l’octroyer par le matériel plus convaincant par ces temps qui courent : belle voiture, nombreux cadeaux, sorties fréquentes, chèques...<
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