Candidat du Ps à la présidentielle de 2012 : Aïssata Tall Sall n’exclut pas de défier Tanor

Ousmane Tanor Dieng n’est pas ‘le candidat naturel’ du Ps pour la prochaine élection présidentielle. Invitée hier de Rfi, Aissata Tall Sall, la porte-parole du parti, a affirmé que des primaires vont départager ceux qui voudront porter les couleurs de la formation verte.

Une révolution au Ps ! Des élections primaires vont désigner le candidat pour l’élection présidentielle de 2012. Invitée hier de Rfi, Me Aissata Tall Sall, la porte-parole de ce parti a affirmé que des élections primaires seront organisées pour désigner celui qui sera le candidat du Ps à la prochaine élection présidentielle. En effet, à la question de savoir qui sera candidat du Ps en 2012 ? Elle répond sans hésiter : ‘mais il y aura des primaires’.

Sera-t-elle candidate ? La porte-parole du Ps, qui a affirmé que Ousmane Tanor Dieng, l’actuel secrétaire général du parti, n’est pas le ‘candidat naturel’, a répondu : ‘Pourquoi pas, cela n’est pas exclu’. Ajoutant qu’elle ne veut pas faire comme Wade qui a annoncé sa candidature à deux ans de l’échéance. ‘Mais, le moment venu, j’apprécierai avec mes camardes et mes amis’, précise-t-elle.

Dans tous les cas, elle a indiqué qu’il appartient aux militants de désigner la personne qui portera le flambeau du parti lors de cette élection.

D’autre part, elle a mis en garde le régime contre une suppression du second tour. D’après elle, en effet, si le régime s’aventure à supprimer le second tour, il n’y aura pas d’élection. ‘Croyez-moi. Si Wade s’aventure à supprimer le second tour, il n y aura pas d’élection, parce que le peuple va descendre dans la rue pour exiger qu’on rétablisse la vraie démocratie’, a-t-elle prévenu, convaincue que le vent du changement est en train de souffler sur le Sénégal. D’après elle en effet, cette élection sera l’occasion pour l’opposition de parachever la victoire des élections locales du 22 mars. Et, pour cela, elle a recommandé la candidature unique au sein de la coalition Bennoo Siggil Senegaal. Ou, au pire des cas, avoir deux ou trois candidats et un report automatique des voix des autres candidats de l’opposition, en cas de second tour.