La confiance que Me Wade m'accordait lorsqu’il me nommait à la tête de la tête de la CENA en 2004 s’est effritée au fur des années, a estimé cet après midi le président sortant de la CENA Moustapha Touré, qui passait le témoin à son remplaçant le magistrat à la retraire Doudou Ndir.
Moustapha Touré n’a pas encore pardonné le chef de l’Etat de l’avoir forcé à quitter la tête de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA). Ainsi l’ancien président de la CENA est revenu sur son départ à la tête de l’organe de contrôle et de supervision des élections cet après midi lors de la passation de service avec son remplaçant Doudou Ndir et c’est pour dire qu’il a été forcé à démissionner. « La confiance que Me Wade m’accordait en 2004 lorsqu’il me nommait à la tête de cet organe s’est effritée au fur des années », a-t-il en substance. Ainsi Moustapha Touré a tenu à avertir son remplaçant Doudou Ndir. « Le contrôle des élections n’est pas facile », l’a-t-il dit en substance.
Moustapha Touré a tenu aussi à rappeler à son successeur que le Sénégal va vers des élections difficiles en 2012. Pour cela, il a invité tous les membres de la CENA de se souder pour que l’élection présidentielle de 20102 se passe dans de bonnes conditions. « Le Sénégal doit avoir en 2012 un président très bien élu », a-t-il conclu.
Pour rappel c’est le 26 novembre dernier, que le président de la CENA, Moustapha Touré avait adressé une correspondance au chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade pour lui dire qu’il démissionnait de cette institution. Démission forcée. D’autant plus que dans la lettre adressée au président de la République, l’intéressé soulignait : ‘’A la suite de notre entretien du jeudi 05 novembre dernier et de ma lettre du 23 novembre 2009, j’ai décidé de remettre à votre disposition mon mandat de membre de la Commission électorale nationale autonome, ainsi que de celui de président de la dite institution, comme vous me l’aviez demandé’’.
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