Trois jours seulement et ça commence à voler très bas pour ne pas dire au ras des pâquerettes. Et c'est le camp du candidat sortant qui ouvre les poubelles en demandant à Tanor et Niasse de se tenir à carreau. Faute de quoi, les dossiers des licences de pêche et des passeports diplomatiques seraient exhumés (exprès) pour leur rabattre, une bonne fois pour toutes, le caquet. ‘N'eut été la magnanimité du président Abdoulaye Wade, les hauts responsables du Parti socialiste tels Robert Sagna, Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse seraient aujourd'hui en prison’, sert Macky Sall, le chambellan de Wade, Premier ministre et non moins directeur de campagne de la mouvance présidentielle. Et Wade, sous une tonalité volontairement interrogative, d'enfoncer le clou : ‘Quelle aberration de voir des socialistes demander le suffrage des Sénégalais alors qu'ils devaient, en principe, demander pardon au peuple ?’.
Réponse d'un des bergers à la bergère : ‘Il (Wade, Ndlr) craint que les dossiers qu'il a traînés dans le fond des marécages le poursuivent même post mortem. Je suis désolé de le dire. Parce que lorsque quelqu'un commet des méfaits d'une certaine catégorie (...) la conscience l'empêche de dormir. Le président Wade perd son sang-froid, il perd son calme et sa sérénité pour deux raisons : il n'a pas de bilan à présenter aux Sénégalais alors, il va se vêtir de son manteau de chef d'Etat pour menacer des candidats. Ce sont les accents dictatoriaux que Pinochet (sic) utilisait pour menacer les Chiliens lorsqu'il était au sommet de son pouvoir dictatorial’, réagit Moustapha Niasse. Humm ! Pour un début de campagne, avouez que ça promet...de tirer vraiment vers le bas.
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