Le ministère de la Santé publique déclare avoir épinglé plus de 3000 formations sanitaires privées clandestines à travers le pays, dont le processus de fermeture a été enclenché cette semaine, a appris jeudi APA auprès de cette administration publique.
Après la phase de sensibilisation, la décision des autorités de passer à l’étape supérieure intervient un an après une enquête menée sur le terrain par les services sanitaires compétents, où quelque 3058 formations sanitaires privées illégales avaient été dénombré.
En procédant à cette opération d’assainissement, le ministère de tutelle veut amener les formations sanitaires concernées à régulariser leur situation administrative, a déclaré le ministre de la Santé publique André Mama Fouda, non sans préciser que les établissements sanitaires clandestins sont essentiellement concentrés dans les métropoles économique et politique, respectivement Douala et Yaoundé.
A en croire des témoignages concordants, ces établissements prohibés exploitent pour la plupart, des locaux à usage d’habitation pour exercer leurs activités notamment dans les quartiers à forte concentration de populations à faibles revenus.
Des centres de santé clandestins généralement spécialisés dans la prise en charge des malades ou dans la formation du personnel soignant offrant plusieurs services, entre autres, l’analyse médicale, la petite chirurgie, la consultation médicale, l’accouchement.
Par ailleurs, il est difficile cependant d’en savoir plus sur le niveau de formation du personnel soignant, d’où souvent des vies emportées qu’on aurait dû sauver dans un hôpital offrant un service de qualité.
2 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2017 (20:24 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (20:50 PM)Participer à la Discussion