Le Sommet arabe est fini. Ils sont très nombreux les Mauritaniens qui l’ont soutenu, des plus grands laudateurs aux plus acerbes des irréductibles. Certains crient à la victoire « On a réussi ! ».Et, forts de cette réussite, ils font remarquer que les pays arabes ont tous marqué de leur présence ce regroupement, arabe.
Certes, tous les chefs d’Etat arabes n’étaient pas en place, mais tous, se sont faits représentés, et la Mauritanie est sortie victorieuse de ce rendez-vous international, ne serait-ce que du fait que Nouakchott a été l’espace de quelques heures, la capitale du monde arabe.
Ne serait-ce aussi que parce que, l’espace d’une année, la Mauritanie va assurer la présidence de la Ligue arabe. Ainsi, rien ou presque ne sera fait ou décidé cette année dans le concert des nations arabe, sans la Mauritanie. Et c’est bien ici une victoire, ou plutôt, une revanche.
Une revanche contre l’histoire arabe après que quelques pays arabes aient auparavant hésité à accepter la Mauritanie comme un pays arabe. Une revanche contre ces « éternels » pessimistes, notamment certains négro-africains, irréductibles opposants à l’arabité de la Mauritanie.
Avec la tenue du sommet de la Ligue arabe à Nouakchott, la Mauritanie est désormais arabe, que les réfractaires à cet état de fait le veuillent ou pas, laMauritanie est définitivement entrée dans le panthéon arabe.
Ainsi, la Mauritanie a eu son sommet, qui a consacré son arabité. Qu’à cela ne tienne. Mais qu’est-ce que cela lui a coûté ? Des sacrifices énormes… Ce qu’elle a gagné (son arabité), vaut-il ce qu’elle a perdu (sa cohésion sociale) ? Parce que quelque part, cette arabité à été forgée sur les cendres de son unité nationale !
En fait, il a fallu, pour réussir le challenge arabe, exhiber la partie arabe de sa face et sacrifier son pan ouest-africain. En témoigne l’exposition organisée par le ministère de la Culture à l’intention des hôtes, au stade olympique où les trente deux stands mettaient exclusivement en valeur les réalités arabes de notre patrimoine.
En témoigne aussi, le choix des griots et autres artistes invités à se produire devant les hôtes qui avaient tous été choisis d’une seule et unique communauté. C’est malheureux. La Mauritanie ne perdrait pourtant rien en affichant sa véritable identité, celle d’une nation composée de Blancs et de Noirs, d’arabes et de négro-africains.
N’est-ce pas d’ailleurs cette même identité de blancs et de noirs que l’on retrouve dans la majeure partie des pays arabes si ce ne sont dans tous les pays arabes, qui assument et reconnaissent leur spécificité, sans complexe ?
Alors que d’aucuns croyaient que l’opportunité servirait à consacrer la Mauritaniedans sa diversité, finalement, le sommet arabe a surtout servi à creuser le fossé communautaire. La fracture sociale n’a jamais été aussi béante entre les nationalistes arabes qui crient à la victoire et les communautés noires qui se sont vues exclues et marginalisées, voire rejetées.
Tant que l’affirmation d’une partie de nos communautés se fera sur la négation des autres, tant que les Mauritaniens n’accepteront pas leur diversité et tant qu’ils ne considéreront pas que leur avenir est le même et que leur survie dépend de leur force de cohésion, on aura beau être arabes, on aura beau être ce que l’on voudra, mais on trainera les pieds. Nous avons au départ, raté le train du développement parce qu’au départ, nous avons été incapables de gérer nos spécifiés.
Au lieu nous rattraper pour nous sauver, nous continuons de penser que c’est dans la division que se trouve notre salut. Si nous n’y prenons garde, nous risquons alors de nous perdre. Alors, après la sommet, revenons sure terre.
Afrique
5 Commentaires
Anonyme
En Août, 2016 (10:26 AM)Anonyme
En Août, 2016 (10:49 AM)Anonyme
En Août, 2016 (11:07 AM)Ça, ce n'est pas notre affaire à nous autres nègres. Malheureusement, des nègres arabisés ne l'entendent pas de cette oreille. Ainsi au sénégal, le ris alwahda, al falah, les ibadous en général, veulent nous diviser. Non, non et non. Nous nous opposons à toute religion qui essaient de diviser le peuple sénégalais un et indivisible. Chacun est libre de croire ce qu'il veut : religion traditionnelle, judaïsme, christianisme, bouddhisme, islam, shintoïme. On est même libre de créer sa propre religion dans le respect de la constitution laïque adoptée par 95 % de vote positif. Le choix des sénégalais sera respecté, si besoin en combattant les islamo-nazis qui veulent nous imposer le modèle barbare de leurs maîtres que nous méprisons. Soyons vigilants dans nos villes et nos villages. Isolons ceux qui veulent détruire notre peuple en installant une division religieuse étrangère à notre culture négro-africaine.
Kalkulart
En Août, 2016 (11:18 AM)en mauritanie, il y a une seule nation, un seul peuple, celui des arabes blancs pur sang descendants des almoravides ou almohadres ou des sarrazins.
Les autres qui sont les negro africains n'ont pas droit à la terre, donc ils sont apatrides car descendants d'esclaves depuis les razzias en vigueur depuis le 9 ème siecle.
C'est aux negro africains de se battre et de prendre le pouvoir et normaliser les lois. bien sûr par le vote en créant des partis forts
Anonyme
En Août, 2016 (16:43 PM)Participer à la Discussion