La Banque africaine de développement (BAD) et MasterCard ont annoncé, jeudi 22 janvier, à Davos en Suisse, une importante collaboration en vue d'étendre l'inclusion financière en Afrique. Elargir l’accès aux services financiers numériques en Afrique est l’objectif de cette collaboration.
Photo: Ajay Banga, le PDG de MasterCard,à gauche, et Donald Kaberuka, le président de la Banque africaine de développement, à droite.
Le premier réseau de paiement électronique dans le monde, MasterCard, et la première institution financière de développement en Afrique, la Banque africaine de développement (BAD), viennent d’exprimer leur volonté de collaborer pour étendre « l'inclusion financière à l'ensemble du continent africain » et « développer des solutions permettant de dynamiser la croissance inclusive en Afrique en élargissant l'accès aux services financiers numériques et l'utilisation de ces services », informe un communiqué conjoint.
Cette collaboration de la BAD et de MasterCard a été paraphée, à Davos en Suisse, en marge du forum économique mondial, par le président de la BAD, Donald Kaberuka, et le président-directeur général de MasterCard, Ajay Banga. Pour, Donald Kaberuka, «l’inclusion financière, un domaine dans lequel l'Afrique est distancée par d'autres continents, est un élément déterminant du développement inclusif ».
Selon le premier dirigeant de la BAD, « l'élargissement de l'accès aux services financiers permettra de mobiliser une plus grande partie de l'épargne des foyers, de rassembler des capitaux pour investir et d'augmenter le nombre d'entrepreneurs, et autorisera davantage d'individus à investir dans leur propre personne et dans leur famille ».
Dans ce même sens, Ajay Banga a précisé que « moins d'un adulte sur quatre en Afrique a accès à un compte dans une institution financière officielle. Même si bon nombre de nos partenaires du secteur agissent déjà dans ce domaine, nous sommes convaincus qu'avec notre expertise en termes de paiement et l'expérience de la BAD qui, depuis 50 ans, finance la transformation économique de l'Afrique, nous pouvons avoir un impact important et mettre en place une transformation durable. Pour que ceci puisse s'accomplir, les secteurs public et privé doivent combiner leurs ressources et agir conjointement ».
En effet, cet accord commun vise d’abord à établir des systèmes financiers africains cohésifs qui soient des moteurs d'inclusion au niveau d'un pays et permettent de fournir des services aux populations traditionnellement exclues. Ensuite, investir dans un ensemble organisé de sociétés des services financiers et des solutions financières innovantes destinées à supprimer les barrières qui empêchent l'inclusion financière. Enfin, partager ces connaissances entre les secteurs universitaire, politique et commercial.
Il est à souligner que le groupe de la Banque africaine de développement est composé de trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigéria (FSN). Elle et aussi présente sur le terrain dans 34 pays africains et dispose d'un bureau externe au Japon.
De son côté, MasterCard exploite le réseau de paiement le plus rapide au monde et tisse des liens entre consommateurs, institutions financières, commerçants, autorités publiques et entreprises dans plus de 210 pays et territoires.
4 Commentaires
Soumission Aux Occidentaux
En Janvier, 2015 (10:22 AM)Mounos
En Janvier, 2015 (16:03 PM)Sénégal Leader
En Janvier, 2015 (23:31 PM)Deug Dji
En Janvier, 2015 (12:19 PM)La BAD devrait plutôt impulser la mise en place d'un acteur Africain majeur dans le domaine du paiement électronique. Il y a des initiatives locales, et le rôle de la BAD devrait être de les pousser.
A quand un géant des transactions électroniques pour l'Afrique et par l'Afrique ?
Participer à la Discussion