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Les militaires disent vouloir désarmer «?sans effusion de sang?» les soldats de l’unité du président déchu Blaise Compaoré. L’armée du Burkina Faso a annoncé lundi que des unités loyales au gouvernement de transition convergeaient vers Ouagadougou à la suite du coup d’Etat de la semaine dernière, et a appelé les putschistes de la garde présidentielle à déposer les armes.
Dans un communiqué signé par plusieurs chefs de l’armée, les militaires disent vouloir désarmer «?sans effusion de sang?» les soldats du Régiment de sécurité présidentielle, l’unité d’élite du président déchu Blaise Compaoré.
Le RSP, unité d’élite forte de 1.300 hommes, a renversé le régime de transition qui préparait la tenue d’élections générales prévues le 11 octobre. L’ancien commandant du RSP et bras droit du président Compaoré, le général Gilbert Diendéré, a pris la tête des putschistes. «?Nous leur demandons de déposer immédiatement les armes et de se rendre au camp Gal Sangoulé Lamizana?», une caserne de la capitale Ouagadougou, est-il expliqué dans le communiqué, qui promet aux putschistes que leur sécurité et celle de leurs familles seront assurées.
«?Risque de guerre civile?»
Les médiateurs régionaux ont annoncé dimanche soir qu’un projet d’accord avait été rédigé pour mettre fin à la crise politique ouverte par le coup d’Etat du 17 septembre. Mais cet accord, qui prévoyait notamment une amnistie pour les putschistes et la possibilité pour les anciens partisans de Blaise Compaoré de se présenter aux prochaines élections, a été aussitôt rejeté par la société civile et l’opposition. Interrogé sur RFI, le président par intérim Michel Kafando s’est dit lundi «?très réservé?» sur ce projet de sortie de crise, produit à l’issue de discussions auxquelles il dit n’avoir pas été associé.
Des manifestants hostiles au général Diendéré et à l’accord élaboré par le président sénégalais Macky Sall ont érigé des barricades et brûlé des pneus dans plusieurs quartiers de Ouagadougou, lundi. Des manifestations ont également eu lieu dans d’autres villes du pays, faisant craindre une flambée du conflit. «?Il y a un risque de guerre civile désormais. Si [Diendéré] reste au pouvoir, la population va se soulever?», estime Rinaldo Depagne, directeur pour l’Afrique de l’Ouest de l’organisation International Crisis Group.
8 Commentaires
Alexeeeee
En Septembre, 2015 (18:27 PM)Raisonnes
En Septembre, 2015 (18:55 PM)Reflechis
le Sénégal est déjà pauvre et gravement endetté(regardes les chiffres) avec des coupures! quand nous nous sommes opposés à la loi du ticket presidentiel,ou quand nous avons envoyé nos soldats en casamance pour cette guerre sans fin, ya eu ce que tu predis(Encore 6 mois de guerre avec 200 civils tués, 100 FEMMES VIOLEES, eau et électrcité coupés, ENCORE plus de misère et de pauvreté pour une pays déja pauvre)? ?alors reflechis pour une fois dans ta vie pourquoi cela arrivera pour nos voisins du Burkina ??Et suis les actus(celles de 18h) au lieu de parler en l air tu verras que les membres du RSP evitent l affrontement et se plient , les burkinabés ne sont pas des barbares , je crois. rensigLa solution de notre president n'est pas mauvaise , mais laisse les regler à leur maniere si les propositions de macky ne leur convient pas. courage freres du burkina,
Anonyme
En Septembre, 2015 (19:36 PM)Mansawali Walimansa Presidium
En Septembre, 2015 (19:43 PM)OUI TOUT COMME IL FAUT ICI EVITER DE DRESSER LE PEUPLE BURKINABE CONTRE LE PEUPLE BURKINABE
OUI DE MÊME IL FAUT EVITER ICI DE DRESSER L'ARMEE DU BURKINA FASO CONTRE L'ARMEE DU BURKUNA
Goor
En Septembre, 2015 (20:26 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (21:45 PM).
Anonyme
En Septembre, 2015 (22:08 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (11:13 AM)Participer à la Discussion