Au Burkina Faso, les autorités militaires n’ont pas du tout apprécié le récent rapport de Human Rights Watch qui accuse les forces combattantes « d’exactions » sur les civils. Elles ont encore moins aimé voir les États-Unis et le Royaume Uni reprendre les grandes lignes de ce document dans une déclaration conjointe.
Hier jeudi 02 mai, le chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis au Burkina Faso, Eric. P. Whitaker a été convoqué par le ministère burkinabé des Affaires étrangères. Une note verbale contenant la réaction de Ouagadougou à la déclaration des deux autorités américaine et britannique, lui a été transmise.
« Des enquêtes ont déjà été ouvertes en ce qui concerne les allégations de violations des droits de l’homme… »
Dans le document, le Burkina Faso s’étonne de constater que les États-Unis d’Amérique et le Royaume Uni, habituellement attachés à la rigueur scientifique, réagissent sur la base "d’un rapport aux conclusions hâtives", "un pamphlet en manque de crédibilité, tant au niveau de la méthodologie de l’enquête que des données utilisées pour aboutir à ces conclusions".
Il soutient, par ailleurs, que les Forces combattantes burkinabé font preuve de professionnalisme. En ce qui concerne les allégations de violations des droits de l’homme à leur encontre, «des enquêtes ont déjà été ouvertes, et suivent leur cours », rappelle la junte au pouvoir.
5 Commentaires
Simplon
En Mai, 2024 (15:57 PM)Reply_author
En Mai, 2024 (16:52 PM)Cana yi Nio la ngene graw
Il vont d'effacer sans trace
N Mmm
En Mai, 2024 (20:08 PM)Participer à la Discussion