Le président togolais, Faure Gnassingbé, est arrivé à Ouagadougou, mardi, en début d'après-midi, dans le cadre d'une médiation visant à résoudre la crise politique au Burkina Faso.
L'opposition et la société civile burkinabè tentent, avec l'Union africaine et la Cédéao, de résoudre cette crise survenue à la suite de la démission de Blaise Compaoré, le 31 octobre.
Ce dernier a démissionné, après que de violentes manifestations ont secoué le pays, durant trois jours. Les manifestants protestaient contre sa volonté de modifier la Constitution, afin de briguer un nouveau mandat, en 2015. Il dirigeait le Burkina Faso depuis 1987.
Après sa démission, l’armée a désigné le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida pour conduire la transition. Ce dernier est contesté par une partie de l’opposition et de la société civile burkinabè.
Un projet de charte censé encadrer une transition d'un an a été remis lundi au lieutenant-colonel Zida par l'opposition et la société civile.
Ce texte, qui rend "inéligible" le président de transition, "n’est pas susceptible de révision", selon Luc Obriga, juriste et enseignant à l’Université de Ouagadougou.
Le projet de charte exclut la participation, aux prochaines élections, du Premier et des ministres qui seront nommés dans le gouvernement de transition, selon M. Obriga, l'un de ses auteurs.
En revanche, les membres de l’Assemblée nationale de transition pourront briguer le poste de président de la République et présenter leur candidature aux prochaines élections législatives, a-t-il précisé dimanche.
ASG/ESF
1 Commentaires
Ahahah
En Novembre, 2014 (13:26 PM)Participer à la Discussion