Cinq assaillants et deux soldats auraient été tués au cours d’attaques à l’arme lourde sur des casernes de l’armée burundaise, vendredi à Bujumbura.
Ces attaques sont les plus graves depuis la tentative de coup d’État contre le président Pierre Nkurunziza en mai dernier.
Selon Willy Nyamitwe, un conseiller présidentiel, les opposants au gouvernement essaient de créer une diversion pour libérer des détenus de la prison centrale de Bujumbura.
La situation est tendue à Bujumbura vendredi après une nuit de tirs dans beaucoup de quartiers depuis 4 h du matin surtout dans les quartiers du nord et du sud de la capitale.
Selon le correspondant de la BBC, des tirs qui continuent encore surtout dans les quartiers du sud comme Musaga.
M. Nyamitwe parle d’une tentative d’attaque sur les camps militaires qui aurait échoué, mais selon lui, les insurgés ne voulaient que faire une diversion, car le but de l’opération était la libération des prisonniers de Mpimba.
Le porte-parole de la FDN le Colonel Gaspard Baratuza lui parle, sur son compte tweeter, des coups de feu entendus à Musaga tout près de la prison avec intention de libérer les prisonniers en vain.
Suite à cette situation, des personnes auxquelles j’ai parlé dans beaucoup de quartiers ont préféré rester chez eux en attendant l’issue.
Même si c’est la période d’examen, les élèves ne sont pas non plus allés à l’école.
1 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2015 (18:35 PM)Participer à la Discussion