Emmanuel Macron a indiqué jeudi 28 juillet vouloir continuer «de bâtir son action» dans la région avec l'organisation des États ouest-africains pour lutter contre le terrorisme «au service d'États souverains légitimes», lors de la la dernière étape de sa tournée africaine en Guinée Bissau.
«La France continuera de bâtir son action dans la région au service d'États souverains légitimes et de cette organisation régionale», la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), «car nous considérons que notre rôle est d'aider la région à réussir cette bataille contre le terrorisme», a déclaré le président français lors d'un point presse avec son homologue bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, qui vient de prendre la présidence de l'organisation.
«Bâtir le cadre de stabilité»
«Nous avons toujours respecté la position de cette organisation régionale extrêmement importante et j'ai toujours considéré que notre rôle était de venir en soutien des décisions qu'elle prend et en cohérence avec celles-ci», a assuré Emmanuel Macron. Évoquant la situation du Mali, confronté à une grave crise sécuritaire et théâtre de deux coups d'État militaires en 2020 et 2021, il a estimé que la responsabilité de la Cédéao est d'œuvrer pour que «le peuple malien puisse (...) exprimer sa souveraineté populaire» et «bâtir le cadre de stabilité» permettant de «lutter efficacement contre les groupes terroristes».
«Puisque force est de constater que les choix faits par la junte malienne aujourd'hui et sa complicité de fait avec la milice Wagner sont particulièrement inefficaces pour lutter contre le terrorisme, ça n'est d'ailleurs plus leur objectif et c'est ce qui a présidé à notre choix de quitter le sol malien», a-t-il ajouté. Les rapports entre la junte au pouvoir à Bamako et Paris, ancienne puissance coloniale, se sont brutalement dégradés ces derniers mois, en particulier depuis l'arrivée au Mali de paramilitaires du groupe de sécurité privé russe Wagner, poussant les deux pays à la rupture après neuf ans de présence française ininterrompue pour lutter contre les djihadistes.
Fin janvier, alors que la Cédéao avait imposé de lourdes sanctions économiques et financières au Mali, levées début juillet, la junte avait aussi accusé l'organisation ouest-africaine de s'être laissée «instrumentaliser par des puissances extra-régionales», en référence à la France. Le président de Guinée-Bissau a par ailleurs annoncé la création d'une «force anti-putsch» de la Cédéao, sans donner plus de détails, une décision saluée par le chef de l'État français. Umaro Sissoco Embalo a lui-même échappé le 1er février à une tentative de putsch qui a fait 11 morts. La Cédéao a déployé fin juin sur ce territoire une force pour appuyer la stabilisation de ce petit État lusophone d'Afrique de l'Ouest.
9 Commentaires
Vu Hui
En Juillet, 2022 (16:45 PM)C'est pas à la France de décider avec qui le Mali doit s'allier pour faire quoi, ce n'est pas à la France impérialiste de dire au maliens quoi faire ou quand ou comment le faire, ce n'est pa a la France impérialiste de juger de la qualité des relations en matière de sécurité entre le mali et la Russie, ce n'est pas a la France coloniale de juger des résultats de la lutte contre ce terrorisme islamistes jihadistes que la France a imposé a la région pour justifier une nouvelle colonisation,
Sans la destruction de la lybie par L'otan ce terrorisme n'en serait pas là
Si le petit macaroni a des choses à dire à Poutine qu'il aille le faire a Moscou pas en Afrique
Tant qu'il y'aura un seul soldats français en Afrique noire Vlad fera ce qu'il veut en Ukraine
La présence de l'armée française en Afrique c'c'est ca la vraie colonisation
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En Juillet, 2022 (17:11 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (18:40 PM)Zx
En Juillet, 2022 (18:13 PM)Doffe
En Juillet, 2022 (19:25 PM)Akon
En Juillet, 2022 (23:53 PM)Participer à la Discussion