De nombreuses voix s’élèvent contre la Cour pénale internationale accusée de ne traduire en justice que les dirigeants africains.
L’atelier de formation portant sur le thème : « Complémentarité entre justice pénale nationale et justice pénale internationale », a été une occasion pour s’inscrire en faux contre certaines idées reçues. Il ressort des communications de différents panélistes que la CPI n’est pas l’instrument politique que l’on croit.
De l’avis de Me Yaré Fall, vice-président de la Lsdh, c’est un mauvais procès fait à cette juridiction internationale. « Il ne faut pas, dit-il, que les gens pensent que la CPI est là pour régler les problèmes politiques je pense que c’est quelque chose de très sérieux. » Il ajoute « qu’au niveau de la CPI, toutes les garanties d’un procès équitable existent ».
D’accord avec le « droit-de-l’hommiste », le président du Tribunal régional de Louga trouve « injuste » cette critique. Car, souligne Julien Gane Ndour, des pays africains sont membres fondateurs de la Cpi et ils sont vingt-deux (22) pays à avoir ratifié le traité de Rome ayant consacré la mise en place de la CPI.
Me Amadou Kane de préciser qu’« à l’exception de la Libye et du Soudan, toutes les autres situations déférées à la CPI le sont par les Etats africains eux-mêmes ». Selon son analyse, si les Africains veulent contourner la CPI, « il faut qu’ils transposent les crimes internationaux dans leur code pénal pour avoir l’arsenal juridique capable de juger ces crimes ».
L’atelier a été organisé samedi au profit des journalistes par la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh). Il s’inscrivait dans le cadre de la journée mondiale de la justice pénale internationale, célébrée le 17 juillet.
(Texte : Enquête)
1 Commentaires
Sarko
En Juillet, 2014 (15:24 PM)Il y a également des dirigeants africain indignes à la solde de leur maitres qui envoient eux même leurs opposants à ce machin de Cpi.
Les africains ne doivent s'en prendre qu'à eux même.
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