L'ex Première dame de Côte d'Ivoire, Simone Gbagbo, soupçonnée de tous les péchés d'Israël durant le magistère de son mari, est sous le coup d'un mandat d'arrêt international émis par la Cour pénale internationale (Cpi). L'épouse de Laurent Gbagbo, qui croupit actuellement dans les geôles de la Cpi, est détenue, elle, depuis avril 2011 dans la prison d'Odienné, dans le nord du pays à la suite de la crise électorale de 2010-2011.
(source : France24)
19 Commentaires
Bookna
En Novembre, 2012 (15:32 PM)Ngaw
En Novembre, 2012 (15:32 PM)Goh
En Novembre, 2012 (15:35 PM)quand est ce que watarra comprendra que tot ou tard les blanc qui l'ont porté au pouvoir lui baiseront la gueule?
Dofff!
En Novembre, 2012 (15:35 PM)Dioumbs
En Novembre, 2012 (15:39 PM)Soknav
En Novembre, 2012 (15:40 PM)Blessing
En Novembre, 2012 (16:22 PM)GOD bless israel ac senegal ac kep kou sop israel
Bbak
En Novembre, 2012 (17:01 PM)Disiz La Peste
En Novembre, 2012 (17:06 PM)Tra
En Novembre, 2012 (17:08 PM)Bob
En Novembre, 2012 (17:28 PM)Griff
En Novembre, 2012 (17:41 PM)Kali
En Novembre, 2012 (18:34 PM)Mdrrrrrrrrrr
En Novembre, 2012 (20:10 PM)Gfe
En Novembre, 2012 (21:07 PM)L'afrique Digne
En Novembre, 2012 (21:42 PM)Côte d’Ivoire : le prix à payer pour la libération du Président GBAGBO !
Rien n’est gratuit sur cette terre. Chaque compromis, chaque transaction, chaque arrangement, bref, tout ce qui s’échange à un prix, un coût et comme il faut que quelqu’un paie ce prix quand la transaction survient, nous aussi nous devons nous interroger : qui paiera l’addition de la libération "transactionnelle" du Président GBAGBO ?
Avant de pourvoir répondre à cette question, il faut bien que nous répondions à celle sous-jacent qui précède, à savoir : qu’est-ce que la libération du Président GBAGBO va coûter ?
La Présente Chronique fait suite à la précédente, laquelle vous a donné un résumé des circonstances et de l’objectif assigné à l’entrée en scène du Souverain Pontife pour obtenir la libération du Président GBAGBO. Elle donne ici notre analyse sur les implications politiques, sociologiques et géostratégiques de ce deal qui est cours.
D’abord, qu’est-ce que la libération du Président GBAGBO va coûter ?
L’enlèvement et la déportation du Président GBAGBO par l’Empire colonial occidental dirigé en Côte d’Ivoire par la France, s’inscrit dans un environnement de glissement géostratégique du monde, communément connu sous le nom de Nouvel Ordre mondial.
Le terme « glissement géostratégique » fait référence à un bouleversement du déséquilibre géostratégique des siècles précédents marqués par une domination sans partage du Bloc occidental qui avait bâti son hégémonie mondiale autour d’un système de domination financière, économique, politique et surtout militaire d’Etat-Greniers, une sorte d’Etats vassaux pourvoyeurs de matières premières pour alimenter les industries du Bloc occidental.
Comme on a pu le constater depuis les événements en Côte d’Ivoire et en Libye, le bouleversement de l’ancien déséquilibre est en train de donner naissance à un nouvel équilibre géostratégique marqué par une recomposition des alliances stratégiques entre Etats, notamment avec l’émergence des économies modernes appuyées par la Chine et la Russie, qui sont en train d’attirer vers elles, tous les pays émergents et la quasi-totalité des Etats-Greniers, provoquant du coup, la panique dans le Bloc occidental qui observe sans pouvoir réagir, le compte à rebours de son appauvrissement inévitable.
Dans cet environnement donc de peur-panique, des Etats traumatisés comme la France ont systématiquement fait le choix de recourir aux méthodes qui les ont sauvés quelques siècles plus tôt, à savoir la colonisation brutale et barbare des Etats-Greniers. Mais au 21ème siècle, la colonisation directe semble trop grosse. La France et ses alliés optent donc pour la Rectification coloniale, qui passe par une déconstruction armée des Etats-Greniers, notamment avec des rébellions et des insurrections armées organisées, financées et encadrées activement sur le terrain pour aboutir à une remise en cause des frontières nationales héritées de la colonisation, un repeuplement des terres les plus riches à l’intérieur de certains Etats cibles, une désorganisation de l’Administration, de la société dans son ensemble comme nous l’observons en ce moment en Côte d’Ivoire avec une loi sur le mariage aux antipodes des valeurs culturelles et religieuses.
Bref. C’est donc dans un tel contexte en vue de tels résultats, que Laurent GBAGBO a été capturé, humilié puis déporté à la Haye pendant que ses plus proches collaborateurs et sa famille sont embastillés dans les goulags du Nord de la Côte d’Ivoire ou contraint à l’exil.
Aujourd’hui, dans la psychologie du Colonisateur qui peine à asseoir son nouvel empire colonial de déconstruction en Côte d’Ivoire, il faut passer un marché, croyant tout joyeusement que pour toute personne tenue en captivité, la Liberté n’a pas de prix.
Voilà. Nous y sommes.
La Liberté n’a pas de prix. La liberté de Laurent GBAGBO, un homme d’un certain âge, n’a pas de prix. Cela veut dire que ce qu’il gagne à être libre vaut beaucoup plus que ce qu’il doit sacrifier pour obtenir cette liberté.
De toute évidence, la liberté qui est proposée au Président GBAGBO doit lui coûter sa vie d’homme politique. Il doit renoncer à faire encore la politique en Côte d’Ivoire. Cette liberté là, va également lui valoir de demander à ses partisans et aux Résistants qui le soutiennent de renoncer au ou diluer le combat panafricaniste et patriotique analysé par les géo-stratèges français, comme la nouvelle menace sur les intérêts français à court terme.
Tout naturellement, cette liberté va lui être accordée en demandant en contrepartie au FPI, sont parti politique, de signer son retour retentissant et son nouvel encrage au sein de l’Internationale socialiste, afin que né de nouveau au sein de cette famille franco-françafricaine du socialisme, il apprenne les bonnes manières de la famille. Sans oublier au passage qu’il doit former avec l’imposture génocidaire, un gouvernement dit de réconciliation et de transition, à un moment où un peu d’émolument de Ministre ne fera pas du tout de mal à certains cadres du FPI qui ont vendu presque toutes leurs maisons qui ne sont pas occupées par les FRCI. Etc. etc.
Mais comme pour tout prix à payer, il y a des effets induits directs comme collatéraux sur le patrimoine familial, sur la famille et sur la société dans laquelle nous vivons. Il y a parfois même un contribuable et un redevable. Le contribuable est celui sur qui pèse la dette du prix à payer. Le redevable est celui qui a l’obligation de payer le prix à "César".
Qui donc doit payer le prix de la libération du Président GBAGBO ?
Il y a d’abord la Côte d’Ivoire. Sera-t-elle la grande gagnante ou la grande perdante ? Devra-t-elle sacrifier sa propre Liberté pour sauver un fils bien-aimé, des enfants bien-aimés privés injustement de leurs libertés individuelles. Doit-elle se contenter d’être heureuse pour ses enfants et continuer à souffrir le martyr avec le risque trop grand de se déconstruire à jamais et de disparaître au terme du processus de rectification coloniale qui lui est imposé par les armes ?
La Côte d’Ivoire s’interroge donc. Elle est à la croisée des chemins. Elle veut des réponses que nous allons lui donner à présent.
Côte d’Ivoire, Mère-Patrie, les Guerriers de l’invisible me chargent de te dire ce qui suit. Je reprends mot pour mot leur réponse :
« Hassane, vas leur dire qu’on fait rien avec ça. Prix à payer ou pas, on ne peut pas sacrifier tout un pays pour la liberté d’un homme ou de quelques hommes. La Côte d’Ivoire sera libérée. Le processus est en cours. S’ils libèrent le Président GBAGBO sans attendre qu’on leur casse le bras, nous en tiendrons compte dans nos relations futures éventuelles. S’ils ne le font pas, nous leur briserons le bras en plusieurs morceaux et notre aîné le Président GBAGBO nous retrouvera sur le théâtre des opérations pour contempler le beau travail que nous avons fait pendant sa déportation. La Libération d’un pays occupé ne se négocie pas. Ça s’arrache. »
Voilà donc qui est clair. Très clair. Suffisamment clair. Il n’y a rien à négocier. Il n’y a aucun prix à payer par la Côte d’Ivoire. La Résistance Patriotique et Révolutionnaire a parlé. Ce qui est dit, est dit !
Tuw
En Novembre, 2012 (12:37 PM)Une Vérité
En Novembre, 2012 (14:19 PM)Rabais
En Novembre, 2012 (15:37 PM)Participer à la Discussion