La crise malienne suscite d’intenses réflexions au sein de la diaspora sénégalaise établies aux Etats-Unis où un débat sur les ondes du National Public Radio (NPR) a regroupé, hier, plusieurs experts sur la question.
Joint au téléphone à la suite de ce débat, le professeur Magueye Seck, qui était l’un des invités à cette émission, a soulevé l’obligation pour les medias ouest-africains de sensibiliser les populations sur les dangers de cette crise dont ‘’les ramifications peuvent être fâcheuses’’.
En déplorant un ‘’désintéressement’’ des organes en ligne sénégalais, plongés dans les remous de l’actualité politique nationale, il appelle ces derniers à jouer pleinement leur rôle d’éveilleur des consciences’’.
‘’C’est une situation grave qui sévit à nos frontière mais les medias préfèrent se focaliser sur d’autres sujets moins importants’’, déplore ce sociologue, professeur de Justice et Criminologie au Curry Collège de Massachusetts (Boston).
Pour lui, ‘’la crise malienne est une question de sécurité’’ et que les conséquences de cette tragédie peuvent être plus graves que les effets du génocide rwandais.
‘’On risque d’avoir une situation plus grave qu’un génocide. Il faut que nos Etats se préparent en assumant leur souveraineté. Pour mettre fin à cette brutalité, tous les acteurs doivent combiner leur force’’ a-t-il exigé en indiquant que les sénégalais sont mal informés sur les conséquences directes de cette crise.
En outre, selon le professeur, la connexion entre la crise algérienne avec celle du Mali, l’obligation pour la France de défendre ses intérêts stratégiques en plus des craintes de représailles islamistes qui persistent doivent sortir les médias du cercle de silence qui les emprisonnent.
‘’Nous devons contribuer aux réflexions et faire nos propres analyses de la situation’’, lance le professeur Seck.
6 Commentaires
Campagne De ,,,,!
En Janvier, 2013 (01:08 AM)Sensibilisation?
En Janvier, 2013 (06:48 AM)Les journaliste sont cantonnés très loin de la ligne de front. Qu'ils se battent pour pouvoir nous informer d'abord.
On parlera de sensibilisation après!
N'importe Quoi !
En Janvier, 2013 (07:45 AM)ET NOUS N'AVONS NOUS PAS AUSSI DES INTERETS QUI MERITENT D'ETRE DEFENDUS ?
Maïmoune
En Janvier, 2013 (14:18 PM)Saltigué
En Janvier, 2013 (15:52 PM)c'était jouissif, l'autre jour, de voir un pickup bondé de barbus partir en fumée, atteint par un missile
Tapha 2
En Janvier, 2013 (16:17 PM)Michel Collon, porte un jugement sur les mensonges de ses compatriotes européens. Nous voudrions que les notres en fassent autant en ce qui concerne les marionnettes( les gouverneurs à peau noire) de la CEDEAO.
Tous les africains dignes de ce nom,éprouvent une honte interieure, face à l'incurie de ce syndicat des gardiens des interets de la France. Imaginez que l'aide reunie de deux à trois Etats d'Afrique de l'Ouest pourrait faire reculer les jihadistes. Tout cela est occulté et partout on crie Vive la France.
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