C’est ce mercredi 30 mars que Faustin-Archange Touadéra doit être investi président de la République centrafricaine (RCA). L’espoir, pour les Centrafricains, de tourner la page de trois ans de crise meurtrière. L’ancien Premier ministre du président Bozizé a été élu en candidat indépendant, il devra donc attendre le résultat du deuxième tour des législatives qui aura lieu ce jeudi, avant de former son gouvernement. Parmi les nombreux défis qui l’attendent, quelles seront ses priorités ? Qui pourrait être à ses côtés pour les relever ? Didier Niewiadovski, universitaire, ancien coopérant basé à Bangui entre 2008 et 2012 et proche du Faustin Archange Touadera, répond à Laura Martel.
« Il y a deux impératifs prioritaires, je dirais. La priorité absolue c’est la réconciliation nationale qui devra être faite donc, dans les plus brefs délais. Mais déjà, voyez-vous, le président Touadéra s’est rendu dans des régions qui avaient été oubliées depuis de nombreuses années. […] Et le second impératif, c’est de traiter tout ce qui a été commis durant ces dernières années, notamment les crimes de sang et les crimes économiques et financiers... »
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