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C’est comme si le ciel leur tombait sur la tête. Jusqu’à présent, Isabel dos Santos et Sindika Dokolo, l’un des couples les plus puissants du continent, étaient habitués aux événements de la jet-set mondiale et incarnaient la réussite africaine. Depuis dimanche 19 janvier, et la publication d’une enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), leur nom est associé à des accusations de détournement de fonds publics et de conflits d’intérêts, interrogeant les conditions dans lesquelles ils ont bâti leur richesse.
Fondée sur l’exploitation d’une fuite de 715 000 documents (les « Luanda Leaks », du nom de la capitale de l’Angola), l’enquête de l’ICIJ montre comment « une armée de sociétés financières occidentales, d’avocats, de comptables, de fonctionnaires et de sociétés de gestion ont aidé » Isabel dos Santos, 13e fortune africaine selon le dernier classement Forbes, et son époux Sindika Dokolo, collectionneur d’art millionnaire, « à cacher des avoirs aux autorités fiscales ».
Des accusations rejetées en bloc par le couple. « C’est une attaque politique orchestrée et programmée par le régime angolais, qui me voit comme une menace », affirme Isabel dos Santos dans une déclaration envoyée lundi 20 janvier dans la soirée par son agence portugaise de relations publiques LPM Comunicação. Ces révélations interviennent dans un contexte de fortes tensions entre les dos Santos, ancienne famille dirigeante en Angola, et le nouvel homme fort du pays, João Lourenço, engagé dans une croisade anti-corruption depuis son élection en 2017.
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