« Cette femme est bien une victime de DSK. (Elle) a bien été violée ». Dans une interview au Parisien, Kenneth Thompson, l'avocat de Nafissatou Diallo, refuse de baisser les bras et maintient les accusations de sa cliente à l'encontre de Dominique Strauss-Kahn.
« Je peux vous dire qu’on a bien retrouvé des traces ADN sur la victime. Ces traces prouvent qu’il ne peut en aucun cas s’agir d’un rapport consenti comme je l’entends dire » affirme Kenneth Thompson, qui renchérit en précisant les faits : « Lorsque la victime a été transportée en ambulance à l’hôpital Saint Luke’s Roosevel après l'agression, elle a subi des examens par des médecins. Et leur rapport corrobore en tout point ce qu’elle a dit aux enquêteurs. Je rappelle que le procureur a reconnu ces faits et, d’ailleurs, les charges pesant contre l’auteur présumé, que je sache, ne sont pas abandonnées ».
« N'inversons pas les rôles »
Un procureur à qui il a adressé un courrier, lui demandant de se dessaisir de l'affaire et de nommer un procureur spécial. Motif invoqué : la divulgation d'informations préjudiciables à la victime présumée. Chose à quoi le procureur de Manhattan, Cyrus Vance Jr, avait répondu dès la lecture de ce courrier en manifestant son « désaccord profond » avec le contenu de la missive de Kenneth Thompson, en refusant de se retirer de l'affaire.
Mais les incohérences de la version livrée par la victime présumée de DSK ont fait tiquer les enquêteurs du bureau du procureur. Et Nafissatou Diallo manque maintenant de crédibilité. « N'inversons pas les rôles, c'est son agresseur, M. Strauss-Kahn, qui ne dit pas la vérité » répond Kenneth Thompson dans Le Parisien, quand le doute sur sa cliente est pointé.
Quant aux liens supposés de la jeune femme avec un trafiquant de drogue emprisonné en Arizona, et les mensonges liés à sa demande d'entrée aux Etats-Unis, l'avocat est incisif : « Toutes ces affirmations périphériques n’ont rien à voir avec l’agression elle-même, qui est avérée. Ne mélangeons pas les faits. Ma cliente n’a jamais caché sa situation sur son entrée aux Etats-Unis. Elle s’en est expliquée. À ce jour, je n’ai pas connaissance de l’enregistrement de cette conversation avec un homme emprisonné ».
Un procès est improbable
Ces propos font écho à la femme médecin qui a examiné Nafissatou Diallo juste après son dépôt de plainte pour tentative de viol, qui affirmait que la thèse de l’agression était crédible, dans Le Monde. Cette spécialiste des violences sexuelles éminemment reconnue aux Etats-Unis avait insisté notamment sur l’agitation de la Guinéenne. « Elle est arrivée en état de choc, très secouée, très affectée. Elle ne savait manifestement pas qui était la personne qui l’avait agressée lorsqu’elle est arrivée aux urgences. Elle était capable de parler et se montrait coopérative ».
Mais la partie s'annonce maintenant très compliquée pour Nafissatou Diallo, alors que les deux avocats américains de Dominique Strauss-Kahn, Benjamin Brafman et William Taylor, ont rencontré mercredi le procureur au tribunal de Manhattan. Les services du procureur, en marge de la réunion, avaient annoncé que le parquet de Manhattan décidait quand même de poursuivre l'enquête.
DSK demeure donc toujours formellement poursuivi pour crimes sexuels à la suite des accusations d'une femme de chambre. Mais le récit erroné, sous serment, de l'accusatrice, rend très improbable la tenue d'un procès pour le viol présumé qui devrait avoir lieu le 18 juillet. Pourtant, pour Kenneth Thompson, c'est clair, la jeune femme a bien été victime de viol : « Les preuves sont irréfutable, c'est l'ADN » clame-t-il en argument de défense.
« Je peux vous dire qu’on a bien retrouvé des traces ADN sur la victime. Ces traces prouvent qu’il ne peut en aucun cas s’agir d’un rapport consenti comme je l’entends dire » affirme Kenneth Thompson, qui renchérit en précisant les faits : « Lorsque la victime a été transportée en ambulance à l’hôpital Saint Luke’s Roosevel après l'agression, elle a subi des examens par des médecins. Et leur rapport corrobore en tout point ce qu’elle a dit aux enquêteurs. Je rappelle que le procureur a reconnu ces faits et, d’ailleurs, les charges pesant contre l’auteur présumé, que je sache, ne sont pas abandonnées ».
« N'inversons pas les rôles »
Un procureur à qui il a adressé un courrier, lui demandant de se dessaisir de l'affaire et de nommer un procureur spécial. Motif invoqué : la divulgation d'informations préjudiciables à la victime présumée. Chose à quoi le procureur de Manhattan, Cyrus Vance Jr, avait répondu dès la lecture de ce courrier en manifestant son « désaccord profond » avec le contenu de la missive de Kenneth Thompson, en refusant de se retirer de l'affaire.
Mais les incohérences de la version livrée par la victime présumée de DSK ont fait tiquer les enquêteurs du bureau du procureur. Et Nafissatou Diallo manque maintenant de crédibilité. « N'inversons pas les rôles, c'est son agresseur, M. Strauss-Kahn, qui ne dit pas la vérité » répond Kenneth Thompson dans Le Parisien, quand le doute sur sa cliente est pointé.
Quant aux liens supposés de la jeune femme avec un trafiquant de drogue emprisonné en Arizona, et les mensonges liés à sa demande d'entrée aux Etats-Unis, l'avocat est incisif : « Toutes ces affirmations périphériques n’ont rien à voir avec l’agression elle-même, qui est avérée. Ne mélangeons pas les faits. Ma cliente n’a jamais caché sa situation sur son entrée aux Etats-Unis. Elle s’en est expliquée. À ce jour, je n’ai pas connaissance de l’enregistrement de cette conversation avec un homme emprisonné ».
Un procès est improbable
Ces propos font écho à la femme médecin qui a examiné Nafissatou Diallo juste après son dépôt de plainte pour tentative de viol, qui affirmait que la thèse de l’agression était crédible, dans Le Monde. Cette spécialiste des violences sexuelles éminemment reconnue aux Etats-Unis avait insisté notamment sur l’agitation de la Guinéenne. « Elle est arrivée en état de choc, très secouée, très affectée. Elle ne savait manifestement pas qui était la personne qui l’avait agressée lorsqu’elle est arrivée aux urgences. Elle était capable de parler et se montrait coopérative ».
Mais la partie s'annonce maintenant très compliquée pour Nafissatou Diallo, alors que les deux avocats américains de Dominique Strauss-Kahn, Benjamin Brafman et William Taylor, ont rencontré mercredi le procureur au tribunal de Manhattan. Les services du procureur, en marge de la réunion, avaient annoncé que le parquet de Manhattan décidait quand même de poursuivre l'enquête.
DSK demeure donc toujours formellement poursuivi pour crimes sexuels à la suite des accusations d'une femme de chambre. Mais le récit erroné, sous serment, de l'accusatrice, rend très improbable la tenue d'un procès pour le viol présumé qui devrait avoir lieu le 18 juillet. Pourtant, pour Kenneth Thompson, c'est clair, la jeune femme a bien été victime de viol : « Les preuves sont irréfutable, c'est l'ADN » clame-t-il en argument de défense.
1 Commentaires
Baba Tandian
En Juillet, 2011 (10:57 AM)Participer à la Discussion