Quatre personnes ont péri d’asphyxie, ce dimanche, après que la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants sur la place Tahrir au Caire. C’est ce qu’ont rapporté des sources médicales sur place.
La police anti-émeutes et la police militaire sont brièvement entrées ce dimanche sur cette place emblématique du centre-ville, avant de refluer dans les rues adjacentes face à une vive résistance de quelques milliers de manifestants présents.
Deux protestataires ont été tués au Caire et à Alexandrie samedi, première journée d’affrontements meurtriers qui ont fait monter la tension en Egypte, où le premier scrutin législatif depuis la chute de Moubarak doit se tenir dans huit jours. Quelque 750 personnes ont également été blessées dans la nuit sur la place Tahrir, selon le ministère de la Santé.
Les heurts qui avaient commencé samedi matin se sont poursuivis dans la nuit avant de reprendre dimanche matin et s’intensifier dans l’après-midi, notamment aux abords du ministère de l’Intérieur, proche de Tahrir, rappelant les scènes de la révolte anti-régime du début de l’année, avec toutefois une moindre ampleur.
Selon l’agence de presse officielle Mena, des milliers de personnes se sont rassemblées dimanche pour les obsèques du manifestant tué à Alexandrie.
Élections le 28 novembre
Les affrontements sur la place Tahrir ont débuté après que la police eut tenté, dans la matinée de samedi, de disperser par la force un sit-in organisé depuis plusieurs jours par des personnes blessées lors de la révolte anti-régime du début de l’année.
Elles réclamaient le jugement des policiers et dirigeants responsables des violences qui ont fait à l’époque officiellement 850 morts et des milliers de blessés. Hosni Moubarak, son ministre de l’Intérieur Habib el-Adli et des responsables de la sécurité sont actuellement jugés, pour des accusations selon lesquelles ils auraient ordonné de faire feu sur la foule.
La veille, des dizaines de milliers de manifestants, en majorité issus des rangs des Frères musulmans et des mouvements salafistes, s’étaient rassemblés sur la même place.
Cette démonstration de force, menée par les islamistes, visait à réclamer le retrait d’une déclaration constitutionnelle présentée par le gouvernement, accusée de permettre aux militaires de garder des privilèges, en exemptant notamment le budget de l’armée de toute supervision parlementaire.
Les affrontements de samedi surviennent alors que les Egyptiens doivent voter le 28 novembre pour élire les représentants de l’Assemblée du peuple (chambre des députés), premier tour d’un scrutin législatif qui doit se dérouler au total sur quatre mois.
L’armée s’est engagée à rendre le pouvoir aux civils après l’élection d’un nouveau président. Le fait que la date de la présidentielle ne soit toujours pas encore connue suscite de nombreuses craintes de voir les militaires s’accrocher au pouvoir.
11 Commentaires
étudiant
En Novembre, 2011 (20:57 PM)Ndeye Samb
En Novembre, 2011 (21:33 PM)Patisco
En Novembre, 2011 (23:03 PM)wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek
Patisco
En Novembre, 2011 (23:07 PM)Pour la philosophe Blandine Kriegel, la violence est « la force déréglée qui porte atteinte à l’intégrité physique ou psychique pour mettre en cause dans un but de domination ou de destruction l’humanité de l’individu2. » La violence est ainsi souvent opposée à un usage contrôlé, légitime et mesuré de la force.C'est a évité
wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek
Mbour
En Novembre, 2011 (23:09 PM)vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Ndiaganiao
En Novembre, 2011 (23:10 PM)Violence entre personnes : comportements de domination ou asservissement employant la force, physique (coups, viol, torture...), verbale et psychologiques (injures, injonctions paradoxales, harcèlement, privation de droits ou liberté, abus de position dominante...) ; Ces comportements peuvent être conscients ou non. Cette catégorie inclut la violence entre partenaires ou de parent à enfant, et différentes formes d'embrigadement ;
Violence d'état : Les États pratiquent discrètement ou revendiquent selon la définition célèbre de Max Weber, un « monopole de la violence légitime », pour exécuter les décisions de justice, assurer l'ordre public, ou en cas de guerre ou risque de guerre (on tente alors de la légitimer par les doctrines de la « guerre juste »). Celle-ci peut dégénérer en terrorisme d'État ou d'autres formes de violence les plus extrêmes telles que le génocide ;
Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Ouza 2012
En Novembre, 2011 (23:12 PM)Au cinéma, dans les jeux vidéo : on amalgame facilement violence et action, ou trop-plein d'action. Le surplus d'attention nécessaire par notre cerveau en neuroscience, pour comprendre trop d'information et dans un milieu que le cerveau analyse comme étant source de danger, est ce qui fait l'attrait actuel pour l' "action", et certaines mises en scène. Ce n'est pas seulement la violence qui plait : c'est la violence mise en scène, avec l'ambiance, le rythme, et plutôt rapide.
wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek
Diallo 2012
En Novembre, 2011 (23:13 PM)vive wade et ses alliés 75% au premier
Boy Maroc
En Novembre, 2011 (23:21 PM)CEST POUR RIEN YALLA WATHIéééé YONENTE YEUP SI GNOMMMM
OHHHH AFRIKK PAUVRE AFRIKKKK
Zaid
En Novembre, 2011 (15:39 PM)Africaine2
En Novembre, 2011 (19:19 PM)Participer à la Discussion