A une semaine de la tenue d'élections en République démocratique du Congo, le gouvernement, la Commission électorale nationale indépendante (Céni), la police et l’armée rassurent au sujet de la sécurité de la ville de Beni et du processus électoral dans cette ville et ses environs. Mais certaines personnes ne sont pas convaincues.
Dans les quartiers de l’est de Beni, Paida et Boikene par exemple, certaines personnes se rapprochent du centre-ville, d’autres quittent carrément la ville et se dirigent pour la plupart vers la ville de Butembo, soit à environ 55 kilomètres.
Du côté de la mission des Nations unies, la Monusco, depuis environ deux mois la présence des casques bleus a été renforcée. Plus de 3 000 hommes ont été déployés à Beni. Cependant, il n’y a pas des mesures spécifiques prises à sept jours du scrutin.
Pour leur part, les FARDC, les forces armées de la RDC, ont renforcé leur présence autour de l’entrepôt principal de la Commission électorale dans la ville.
Vendredi dernier, le commandement de l'opération Sokola 1, le général Marcel Mbangu, a tenu une causerie morale à l’endroit des militaires au sujet de la conduite de l’armée pendant et après les opérations de vote dans cette zone.
La principale menace demeure celle des combattants ougandais des ADF, actifs dans la région, mais il y aussi les miliciens Mai Mai, auteurs, selon l’armée, de l’attaque de ce dimanche qui a visé un entrepôt de la Céni.
Au moins 1 000 civils ont été tués dans cette région au cours d’une série de massacres qui a commencé il y a quatre ans.
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