La rencontre - très discrète - de diplomates rwandais et français à Kigali, au début du mois, renforcerait une relation franco-rwandaise en péril depuis 1994.
Paris et Kigali entretenant des relations tendues (la France n’a d’ailleurs toujours pas d’ambassadeur au Rwanda), la première rencontre, en tête à tête, entre les présidents Emmanuel Macron et Paul Kagame, en marge de l’Assemblée générale, le 18 septembre, a été scrutée de près.
Cet entretien avait été préparé lors d’une très discrète visite à Kigali, début septembre, de Rémi Maréchaux, directeur Afrique au Quai d’Orsay, et de Marie Audouard, conseillère adjointe pour l’Afrique à l’Élysée, au cours de laquelle ils s’étaient entretenus avec Louise Mushikiwabo, la ministre rwandaise des Affaires étrangères.
Cette rencontre au sommet n’annonce pas de réchauffement à court terme. L’entretien n’a, en effet, pas porté sur la relation bilatérale, mais sur la présidence tournante de l’Union africaine, qui doit revenir à Kagame en 2018, et sur des sujets de fond : réforme de l’institution panafricaine, maintien de la paix, climat et énergies renouvelables, place des femmes… « Ils ont préféré se voir directement plutôt que de passer par les multiples intermédiaires qui se proposaient, note-t-on dans l’entourage du président français. Nous sommes amenés à travailler sur les mêmes sujets en Afrique. Le réalisme voulait qu’ils en parlent. »
Toutefois, les 13 et 14 novembre se tiendra à Dakar la 4e édition du Forum sur la paix et la sécurité en Afrique. Paul Kagame y est invité par Macky Sall. Si le chef de l’État rwandais accepte de se rendre à cette manifestation codirigée par le Sénégal et la France, ce sera une nouvelle occasion de dégeler les relations entre Kigali et Paris.
5 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2017 (12:09 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (12:25 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (14:09 PM)Doff Niit
En Septembre, 2017 (21:33 PM)Je me demande comment nous sommes arrivés à ce stade de désintéressement de nos dirigeants à la bonne formation de l’avenir de notre pays. Que nous apporte la Turquie de Erdogan jusqu’à ce que le Président Macky Sall, le Premier ministre B A Dionne et le Ministre de l’éducation nationale Sérigne Mbaye Thiam veulent sacrifier l’avenir de milliers d’enfant sénégalais innocents. Pourtant les services politico-stratégiques sénégalais doivent savoir que la Turquie de Erdogan n’est pas viable, car la Turquie de Erdogan risque de finir comme la syrie. Déjà sur le plan économique, ce pays est en chute libre. La turquie est de plus en plus isolée sur la scène internationale. D’ici quelques mois la guerre contre les kurdes va reprendre de plus belle, car les kurdes (irakiens, turques et syriens) vont accélérer la création de leur état. D’ici trois ans, la turquie , avec Erdogan, sera à genoux. Peut-être nos autorités actuelles se disent qu’ils ne seront plus là, car ils perdraient les élections à venir. Malheureusement, ils ont oublié que le Sénégal sera toujours là.
Nos dirigeants ont-ils oublié cette règle élémentaire qui veut qu’un pays n’ait pas d’amis et n’a que des intérêts. L’intérêt immédiat que peut tirer nos dirigeants sur cette affaire vaut-il l’anéantissement de l’excellent cursus scolaire qu’aurait pu avoir ces milliers d’enfant sénégalais ? Je ne le crois pas, car la vraie richesse du Sénégal réside dans la qualité de ses ressources humaines.
Chers dirigeants, (Président Macky Sall, Premier ministre B A Dionne, et Ministre de l’éducation nationale Sérigne Mbaye Thiam), on vous a confié notre Sénégal pour que vous défendez nos intérêts, nous sénégalais, et pas vos intérêts ni ceux d’un fou dictateur sanguinaire turc.
Anonyme
En Septembre, 2017 (21:46 PM)Participer à la Discussion