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Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de Tel-Aviv samedi 25 mai pour dénoncer les projets de réforme judiciaire du Premier ministre. Un rassemblement à l'appel de nombreux partis d'opposition et d'organisations de la société civile qui dénoncent une atteinte à l'état de droit en Israël.
Comme de nombreuses personnes dans le rassemblement, Sigalit Kolel porte une coiffe traditionnelle turque sur la tête : le tarbouche comme symbole des dérives de Benyamin Netanyahu. « Nous disons que nous ne voulons pas qu'ici en Israël la démocratie disparaisse comme en Turquie », explique-t-elle.
Au micro, les responsables de l'opposition assurent qu'ils ne laisseront pas le Premier ministre israélien devenir un dictateur. Car pour les manifestants, c'est bien l'avenir de la démocratie qui est en jeu.
Avia Alef est avocate et présidente du mouvement de lutte contre la corruption. « Il parle de limiter les pouvoirs de la justice. Il parle d'immunité pour lui-même. Cela porte atteinte aux piliers de notre démocratie », souligne-t-elle.
Face à la légitimité des urnes revendiquée par Benyamin Netanyahu, les manifestants évoquent « la démocratie des pieds ».
Ce rassemblement doit être un message au Premier ministre, mais aussi aux députés de la coalition qu'il tente actuellement de former, estime Amos Morris-Reich. Ce professeur a fait une centaine de kilomètres pour participer à la manifestation. « Je pense qu'il y a beaucoup de gens au sein de la future coalition qui sont contre, estime-t-il. Si l'opposition peut faire entendre une voix suffisamment forte, ce sera une limite pour ceux qui veulent avoir un avenir politique. Beaucoup sont des gens bien. Ils ne pourront pas faire passer ces lois, c'est mon espoir. »
Les responsables de l'opposition promettent qu'il s'agissait du début d'un vaste mouvement. Et de nombreux manifestants se disent prêts à revenir.
1 Commentaires
Je t’avais dit il faut refuser d’être le néopharon de l’oppression rek nga lank
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