Alors que des milliers de tunisiens se mobilisaient dans les rues de Tunis, les forces de l'ordre ont chargé à coup de gaz lacrymogène pour disperser la foule. Le couvre-feu nocturne a été renforcé.
Avant de quitter le pays et de céder le pouvoir par intérim à son premier ministre, le président tunisien Zine el Abidine Ben Ali avait décrété l'état d'urgence dans tout le pays. «Le président a donné l'ordre au premier ministre Mohamed Ghannouchi de former un nouveau gouvernement. Après des actes de violence, il a été décidé de décréter l'état d'urgence dans le pays pour protéger les citoyens tunisiens», proclamait la télé publique.
«Cet état d'urgence signifie que les rassemblements de plus de trois personnes sont interdits, que les armes seront utilisées par les forces de l'ordre lorsqu'un suspect refusera d'obtempérer et, troisièmement, qu'un couvre-feu sera en vigueur de 17h00 à 07h00 pour une durée indéterminée», a-t-on déclaré à l'antenne.
La veille, le président avait promis de pas briguer de nouveau mandat en 2014. Des milliers de manifestants se sont rassemblés vendredi à Tunis pour réclamer sa démission immédiate, une exigence suivie d'effet dans la soirée.
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Sam
En Janvier, 2011 (02:02 AM)Participer à la Discussion