Le Front populaire ivoirien (FPI) a annoncé que l’ancien chef de l’État regagnerait la Côte d’Ivoire mi-mars. La réalité est un peu plus complexe.
« À la mi-mars de cette année, il sera avec nous. » Après avoir énuméré, ce mercredi 24 février, l’identité des 13 membres du comité mis en place afin de préparer le retour de Laurent Gbagbo, Assoa Adou annonce la couleur. Toutefois, la déclaration de ce proche de l’ancien président et secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI) sonne davantage comme un moyen de mettre une pression supplémentaire sur les autorités ivoiriennes qu’une certitude définitivement inscrite dans le marbre.
Honneur et sécurité
Selon ses proches, Laurent Gbagbo souhaite quitter Bruxelles au plus tôt et n’envisage pas de se rendre dans un autre pays du continent que le sien. S’il ne veut rien négocier, il souhaite toutefois que l’on fasse honneur à son rang. Depuis son arrestation en avril 2011, Laurent Gbagbo ne bénéficie pas des rentes auxquelles ont droit les anciens présidents ivoiriens, soit 9 584 580 F CFA (14 600 euros) par mois, auxquels s’ajoutent 7 500 000 F CFA (11 400 euros) de frais de transport, carburant, électricité et téléphone.
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