Le Conseil de sécurité de l'ONU a "fermement condamné la prise de
contrôle par la force" en République centrafricaine et a "demandé la
restauration de l'ordre constitutionnel" et l'application des accords de
Libreville.
Dans une déclaration adoptée lundi soir, les 15 pays membres dénoncent
la violence et les pillages qui ont accompagné la prise de Bangui par la
rébellion Séléka et la mort des soldats sud-africains dans les combats.
Ils demandent "à toutes les parties de s'abstenir de tout
acte de violence contre les civils", dont les ressortissants étrangers,
de faciliter un "accès sans entraves" pour l'aide humanitaire et de
"respecter pleinement" les droits de l'homme.
Ils
avertissent les auteurs d'exactions, notamment les violences sexuelles
et l'enrôlement d'enfants soldats, qu'ils seront tenus responsables et
que de tels "crimes" sont passibles de la Cour pénale internationale.
Ils rappellent que selon les accords de Libreville de janvier, le
gouvernement d'unité nationale "est chargé de tenir des élections
législatives".
Le nouvel homme fort de Centrafrique, le
chef de la rébellion Séléka Michel Djotodia, a annoncé lundi qu'il
allait suspendre la Constitution et légiférer par ordonnances pendant
une période de transition de trois ans, au lendemain d'un coup de force
qui a entraîné le départ du président Bozizé et provoqué une
condamnation internationale.
1 Commentaires
Al Amine
En Mars, 2013 (11:28 AM)Participer à la Discussion