Des milliers de touristes affluent chaque année en Afrique du Sud pour participer aux nombreuses chasses aux "trophées" qui y sont organisées. Ces safaris morbides représentent un juteux marché, en témoignent les prix exhorbitants affichés sur la tête de ces animaux soi-disant sauvages. En effet, environ 70% des bêtes sont en réalité confinées dans des domaines privés, sans possibilité d'échappatoire, selon un reportage de "Four Corners" pour la chaîne australienne ABC.
Ces touristes fortunés paient des sommes astronomiques afin d'avoir la certitude et la facilité de pouvoir abattre de majestueux animaux. À titre d'exemple, la vie d'un lion est estimée à 15 000 euros, celle d'un éléphant à 30 000 et il faut débourser 80 000 euros pour un rhinocéros. Certaines compagnies permettent même de choisir au préalable la couleur et la taille des futures proies. Des animaux issus d'un véritable catalogue.
"C'est comme une robe, toute femme finit par se lasser" "Ce sont des collectionneurs", explique un "éleveur." "Ils chassent depuis des années et ils recherchent quelque chose de nouveau, d'excitant... C'est comme une robe: aucune femme n'aime porter la même robe pendant trois ans de suite, elles veulent quelque chose de différent", compare-t-il. "Quelle joie, c'est un très bel animal" Dans l'extrait ci-dessus, nous apercevons un touriste francophone qui, avec l'aide de trois autres chasseurs, se réjouit d'avoir abattu un lion.
"Je suis content car c'est un très bel animal", explique l'homme qui avoue être partagé entre plusieurs sentiments. "Tout est mélangé... Des regrets, de la joie, tout ensemble", avoue-t-il avant de préparer le défunt lion pour une photo "souvenir." Business Un véritable business pour les taxidermistes mais également pour les éleveurs locaux. En effet, de nombreux éleveurs sud-africains délaissent le bétail pour se focaliser sur l'élevage d'espèce sauvages destinés à la chasse aux trophées, ce qui est bien plus lucratif. Conditions épouvantables Des espèces menacées bien souvent élevées dans des conditions épouvantables.
4 Corners: Game hunting is big business in South AfricaThousands of tourists travel to South Africa every year to go game hunting. It's big business and every animal has a price. But the hunting doesn't take place in the wild. Around 70 per cent of wild animals live in vast private domains which are fenced off, leaving the animals little chance of escape. Watch 'Safari Tourism: Paying to Kill', Monday night on Four Corners. #trophyhunting
Posté par Four Corners sur vendredi 11 mars 2016
2 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2016 (17:31 PM)à quand un zournaliste sur seneweb???
Anonyme
En Mars, 2016 (04:30 AM)c vraiment triste pour ces animaux
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