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Les experts enquêtant sur le crash d'un avion d'Air Algérie dans le nord du Mali poursuivaient dimanche leur travail dans une zone d'accès difficile où l'appareil s'est désintégré en s'écrasant, laissant aux familles des 118 morts peu d'espoir de récupérer le corps des leurs.La seconde boîte noire de l'avion, retrouvée samedi par des experts de la mission de l'ONU au Mali (Minusma) sur le site de la catastrophe dans la zone de Gossi, est arrivée le même jour à Gao, la plus grande ville du nord du pays, a indiqué dimanche la porte-parole de la Minusma, Radia Achouri.
Gao est à environ 100 km au nord-est de Gossi.
La première des deux boîtes - qui enregistrent les paramètres de vol et les conversations dans la cabine de pilotage - avait été récupérée vendredi parmi les débris de l'appareil par des militaires français et acheminée à Gao, où est basé "le centre de gestion tactique des opérations" sur le crash, associant la France, le Mali et la Minusma.
Dépêchés par Paris, une vingtaine de gendarmes et de policiers ainsi qu'une équipe Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) sont arrivés samedi à Gao, d'où ils se sont rendus sur le site du drame. Sur place, "leur travail technique consiste à recueillir le maximum d'informations" sur l'avion et l'accident, ce qui devrait prendre "quelques jours", selon Rémi Jouty, directeur du BEA.
Drapeaux en berne
Ensuite, les enquêteurs se concentreront sur "l'exploitation des enregistreurs et la collecte d'autres données, de contrôle aérien, les données météo" notamment, a indiqué samedi M. Jouty, estimant qu'il était actuellement "trop tôt pour faire la moindre hypothèse" sur la cause de l'accident. Plusieurs spécialistes ont évoqué les mauvaises conditions météorologiques. L'avion d'Air Algérie, un McDonnell Douglas MD-83 loué auprès de la société espagnole SwiftAir, était parti de Ouagadougou pour Alger dans la nuit de mercredi à jeudi et s'est écrasé 50 minutes après avoir décollé. Aucune des 118 personnes à son bord n'a survécu. En France, où les drapeaux seront mis en berne pour trois jours à partir de lundi en signe de deuil, des familles des victimes françaises ont été reçues samedi par le président François Hollande.
4 Commentaires
Gllll
En Juillet, 2014 (14:20 PM)New-self
En Juillet, 2014 (16:01 PM)Bete
En Juillet, 2014 (18:19 PM)Ramos
En Juillet, 2014 (18:32 PM)Participer à la Discussion