Une manifestation de jeunes partisans de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, interdite par les autorités, a été dispersée samedi à Abidjan par la police par de tirs de gaz lacrymognènes.
Une cinquantaine de jeunes, qui criaient "libérez Gbagbo", ont été repoussés alors qu'ils fonçaient sur un barrage de la police, qui a ensuite tiré des gaz lacrymogènes
Les jeunes, qui voulaient tenir sur une place de Yopougon une manifestation interdite depuis vendredi, se sont ensuite dispersés loin de ce site du quartier ouest de la capitale économique ivoirienne, fief pro-Gbagbo de longue date.
Les policiers se sont ensuite déployés dans le secteur.
Les accès de la place étaient bloqués par des policiers venus en grand nombre, équipés de casques, de matraques et de boucliers.
Un fort contingent de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), à bord de blindés et de 4x4, renforçait ce dispositif barrant notamment la principale voie menant au site de la manifestation.
La circulation des véhicules aux alentours de la place a repris après quelques minutes d'interruption.
Dans un communiqué lu vendredi soir sur la télévision publique RTI, le ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko avait endossé l'arrêté d'interdiction de la manifestation pris par la mairie de Yopougon en raison des "risques de graves débordements", et averti que la police nationale était chargée de le faire respecter.
La jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de M. Gbagbo, entendait par cette manifestation demander la libération de l'ancien chef de l'Etat, détenu depuis fin 2011 à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI).
L'ancien chef de l'Etat ivoirien doit répondre devant la Cour d'accusations de crimes contre l'humanité commis durant la crise postélectorale de 2010-2011, au cours de laquelle 3.000 personnes sont mortes.
Une audience est prévue à partir de mardi pour décider de la tenue ou non d'un procès.
Vendredi le FPI, le parti de Gbagbo, a menacé de boycotter les prochaines élections locales.
Le gouvernement a annoncé mercredi les dates du scrutin qui sera organisé le 21 avril.
Les élections municipales et régionales ont été par deux fois reportées.
Le FPI réclame une amnistie générale pour ses membres, le désarmement de milices pro-Ouattara et une réforme de la commission életorale.
5 Commentaires
Naar
En Février, 2013 (18:55 PM)Lion
En Février, 2013 (19:30 PM)Ici Senegal
En Février, 2013 (19:37 PM)Inexact
En Février, 2013 (19:43 PM)Ceci est inexact car comme le dit la phrase qui suit "Une audience est prévue à partir de mardi pour décider de la tenue ou non d'un procès."
Le Pesident n' aura a repondre de ces pretendus crimes devant la Cour que si l' audience constate qu' il y a suffismment de preuves e ces accusations.
Une Ivoirienne
En Février, 2013 (06:31 AM)Participer à la Discussion