"La position de la Cedeao de donner d'abord une période de réflexion à Yaya Jammeh, est très sage. Mais en même temps, la Cedeao lui a fait savoir qu'il n'a pas d'autres choix que de respecter la volonté populaire du peuple gambien", a indiqué à Seneweb Me Assane Dioma Ndiaye. Selon le président de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh), "tenter de donner une porte de sortie à Jammeh n'est pas une prérogative de la Cedeao.
Heureusement qu'on lui a fait comprendre qu'il doit quitter le pouvoir avant l'investiture de Adama Barrow. Et si Jammeh refusait de s'exécuter, il n'y aurait pas d'autres alternatives que d'user de la force". Le patron de la Lsdh de préciser " il ne s'agirait pas d'aller en guerre contre la Gambie, mais plutôt de rétablir la légalité Constitutionnelle, la souveraineté populaire et de faire en sorte que le processus démocratique dont rêvaient les Gambiens, que cette espérance démocratique soit matérialisée".
Et d'ajouter: "il faudra minimiser les conséquences humaines de ce qui pourrait être un conflit par des actions chirurgicales ciblées mais surtout très fortes. Et nous savons que la communauté internationale a les moyens aujourd'hui de déloger Yaya Jammeh avec le moindre coût humain possible".
6 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2016 (13:35 PM)J'espère qu'on t'entendra si au Sénégal quelqu'un conteste résultat.
Baay Mott
En Décembre, 2016 (14:04 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (15:05 PM)Yete
En Décembre, 2016 (15:55 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (19:34 PM)Mbokka
En Décembre, 2016 (00:18 AM)Participer à la Discussion