876 enfants, détenus par l'armée nigériane, ont été libérés a annoncé ce vendredi l'Unicef. Ils avaient été fait prisonniers car les autorités les soupçonnaient d'être liés à la secte Boko Haram.
Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef) a fait libérer 876 enfants détenus par l'armée nigériane qui les soupçonne d'être liés à la secte islamiste Boko Haram, a déclaré ce vendredi Manuel Fontaine, son directeur régional pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale.
Les enfants étaient détenus dans des casernes de la ville de Maiduguri, dans l'État de Borno. La durée de leur détention n'a pas été précisée.
L'armée arrête fréquemment des civils ayant vécu dans des zones contrôlées par Boko Haram, une pratique contestée par les organisations de défense des droits de l'homme, à plus forte raison quand les détenus sont des mineurs.
D'anciens détenus de Boko Haram
Elles reprochent à l'armée l'absence de charges pesant contre les détenus et le fait que les enfants soient souvent acheminés ensuite vers des « centres de réhabilitation » qu'elles qualifient de prisons.
« Nous craignons qu'il y ait des enfants qui soient détenus pour la simple raison qu'ils étaient auparavant détenus par Boko Haram », a déclaré Manuel Fontaine.
L'armée nigériane n'a fait aucun commentaire. Des responsables ont toutefois expliqué avoir besoin d'interroger des civils pour déterminer s'ils sont ou non liés à l'insurrection armée qui s'efforce depuis sept ans de fonder un État islamique.
0 Commentaires
Participer à la Discussion