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C’est communément admis. On n'organise pas un dialogue national pour en ignorer les conclusions. En mai dernier, Bamako, la capitale malienne a accueilli les Assises inter-maliennes pour une paix durable.
Les participants à ce grand rassemblement ont notamment suggéré des négociations avec les groupes armés séparatistes et les terroristes. « Le dialogue recommande de dissoudre les milices et les groupes d’autodéfense et assurer la réinsertion de leurs combattants, d’engager le dialogue avec tous les mouvements armés maliens et d’ouvrir le dialogue doctrinal avec les groupes armés dits djihadistes » a déclaré le rapporteur du comité de pilotage des Assises, Aboubacar Sow.
« Ne sont-ils pas tous des Maliens ? »
C’est plus que clair. Le peuple malien veut que l’Etat central discute avec les séparatistes et les terroristes. Pour l’instant, en tout cas, de ce qu’on a pu voir jusqu’à présent, la junte au pouvoir à Bamako ignore cette recommandation. Elle reste fidèle à sa logique : celle de combattre par les armes ces indépendantistes de l’Azawad et d’écraser le terrorisme.
Il est vrai que ceux qu’il a en face ne connaissent que le langage de la violence. Mais ne sont-ils pas tous des Maliens ? Les grands chefs terroristes de sombre réputation comme Amadou Koufa et Iyad Ag Ghali ne sont-ils pas des Maliens ? Peut-on avoir une paix durable au Mali sans engager un dialogue avec ces séparatistes et terroristes ?
Il est évident que ces forces du mal tenteront toujours d’attaquer les populations et les FAMA, même quand le pouvoir de Bamako aura fini de sécuriser tout le territoire. Il est peut-être temps pour le président Assimi Goita d'écouter son peuple.
Accepter de négocier avec les terroristes, c’est négocier les « conditions de son esclavage »
Avouons toutefois que si le colonel décidait de prendre langue avec ces groupes armés, il serait contraint à des compromissions. Comme aime bien le dire le capitaine Traoré, accepter de négocier avec les terroristes c’est négocier les « conditions de son esclavage ». « C’est eux qui décident du jour où le pacte se rompt. Peu importe le pacte que vous avez signé avec eux, le jour où ils décident de mettre fin au pacte, ils viendront vous tuer ».
Une paix incertaine
Au Mali, les terroristes n’ont en réalité aucun but, si ce n’est de tuer, de terroriser et de déstabiliser le pays. Quant aux séparatistes, ils veulent clairement la partition du pays. Ce que Bamako rejette catégoriquement.
Quel dialogue peut-on réellement avoir avec ces deux composantes ? En tout cas, un véritable dilemme se présente au commandant en chef du Mali. Celui d’écouter son peuple ou de suivre la ligne martiale, sachant qu’aucune des deux postures ne garantit d’emblée une paix définitive dans le pays sahélien.
14 Commentaires
Ok
En Août, 2024 (18:14 PM)Reply_author
En Août, 2024 (18:21 PM)Reply_author
En Août, 2024 (06:11 AM)Mangez les tous!
Ali
En Août, 2024 (18:17 PM)au niger bazoum l'arabe meme en prison fait toujours peur aux puschistes. il refuse toujours de signer sa demission. A sa place un president noir l'aurait deja fait comme att, ibk, marc kabore, ali bongo etc...
Reply_author
En Août, 2024 (20:19 PM)Reply_author
En Août, 2024 (20:21 PM)Samba
En Août, 2024 (18:24 PM)Ras
En Août, 2024 (19:36 PM)Xeme
En Août, 2024 (19:42 PM)Reply_author
En Août, 2024 (21:04 PM)Il est impératif de s'orienter vers la paix. Il est crucial de négocier avec les Touaregs. Les guerres modernes ne se gagnent plus face à des mouvements comme celui des Touaregs. Le Mali consacre énormément d'efforts à la guerre, un fardeau lourd pour un pays très pauvre. Il est urgent de négocier et de conclure des accords avant qu'il ne soit trop tard. Le discours belliqueux n'a plus de sens. Les Russes ne peuvent pas vous défendre indéfiniment. Vous êtes avertis : il est nécessaire d'entamer des négociations de paix. Aucune arme, même la plus sophistiquée, ne vous fera gagner cette guerre. La victoire se construit autour de la table de négociation.
En tant que non-Malien, je proposerais une solution formidable de paix. Voici quelques pistes pour une paix durable :
1. Dialogue Inclusif : Organiser des conférences de paix inclusives avec toutes les parties prenantes, y compris les groupes armés, les leaders communautaires et les représentants du gouvernement. Ce dialogue doit être transparent et honnête, visant à comprendre les préoccupations et les aspirations de chaque partie.
2. Décentralisation et Autonomie Locale** : Accorder une plus grande autonomie aux régions où les Touaregs sont majoritaires, en respectant leur culture, leurs traditions et en leur donnant le pouvoir de gérer leurs propres affaires.
3. Développement Économique** : Mettre en place des projets de développement économique dans les régions affectées par le conflit. Cela inclut la création d'emplois, l'amélioration des infrastructures et l'accès à l'éducation et aux services de santé.
4. Justice et Réconciliation** : Établir une commission de vérité et de réconciliation pour examiner les violations des droits de l'homme et promouvoir la justice. Il est essentiel de reconnaître les souffrances passées et de garantir que les responsables rendent des comptes.
5. Engagement International** : Solliciter l'appui de la communauté internationale pour faciliter les négociations et fournir une assistance technique et financière pour la mise en œuvre des accords de paix.
6. Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR)** : Élaborer un programme de DDR pour les combattants, offrant des opportunités de formation et de réintégration sociale et économique.
7. Renforcement de l’État de Droit** : Travailler à renforcer les institutions de l'État de droit, en s'assurant que les lois sont appliquées de manière équitable et que tous les citoyens sont protégés.
En conclusion, la paix durable au Mali nécessite un engagement sincère de toutes les parties prenantes, soutenu par des initiatives concrètes et inclusives. Il est temps de tourner la page de la guerre et de construire ensemble un avenir pacifique et prospère.
Mais le problème c est que les groupes armés sous mandat d arrêt
dont faut lever Les autorités maliennes aussi une part de responsabilité dans cette escalade de violence malgré le comportement des rebelles racistes et anti noir africains Quand l armée a chassé les bandit il pouvait leur tendre la paix encore L accord d alger avait beaucoup de points difficile à appliquer La paix est toujours possible si les extrémistes des deux côtés viennent à la raison Un dialogue peut être ouverte mais avec une ligne pour les rebelle L unité l intégrité territoriale du Mali sa souveraineté et le caractère laïque n est l État n est pas négociable le reste on peut en parler
Mais le problème c est que les groupes armés sous mandat d arrêt
dont faut lever Les autorités maliennes aussi une part de responsabilité dans cette escalade de violence malgré le comportement des rebelles racistes et anti noir africains Quand l armée a chassé les bandit il pouvait leur tendre la paix encore L accord d alger avait beaucoup de points difficile à appliquer La paix est toujours possible si les extrémistes des deux côtés viennent à la raison Un dialogue peut être ouverte mais avec une ligne pour les rebelle L unité l intégrité territoriale du Mali sa souveraineté et le caractère laïque n est l État n est pas négociable le reste on peut en parler
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En Août, 2024 (21:04 PM)Le jour où le Mali réussira faire tenir ke conseil de sécurité de l'ONU au sujet des preuves contre ces colons, le nord du Mali retrouveras la paix !
They les colons !!!
Tchipiri !!!
Malien
En Août, 2024 (22:09 PM)Participer à la Discussion