La surabondance est loin derrière l’Afrique. L’heure est à l’économie. Au moment où la sécheresse frappe une partie du monde, les fortes pluies qui s’abattent dans certaines de ces régions ne doivent plus ruisseler uniquement vers les grands océans.
Le cours de ses fleuves doit être interrompu de barrages hydroélectriques pour irriguer les millions de terres arables et illuminer le continent noir.
Parallèlement à ces ressources hydriques, le continent regorge d’or. Les filons des vallées du fleuve Sénégal (Ngalam et Bambouck), mais aussi en contrebas du Fouta Djallon en Guinée, ou dans les régions centrales et australes du continent sont légendaires. Le métal jaune est souvent exploité, depuis la nuit des temps, en même temps que d’autres pierres précieuses, par des populations qui ne demandent qu’à être outillées et accompagnées pour valoriser les process. Créer des marchés officiels, des bourses de matières premières, capaciter des raffineurs d’or, de diamant…
Que faut-il faire? Réglementer, réglementer et réglementer! Puis, juste faire en sorte que les Etats soutiennent le secteur privé à acquérir les technologies des fonderies d’or ou Gold Refiners. S’approcher, par exemple, de la cinquantaine de fonderies au monde accréditées par la London Bullion Market Association. Etudier les 338 types de lingots acceptés internationalement. Savez-vous que sur ces 50, seules deux fonderies sont africaines, à savoir la Rand Rafinery Ltd d’Afrique du Sud et la Fidelity Printers & Refiners du Zimbabwe? Est-ce normal que cela dure, lorsqu’on sait qu’à titre d’exemple, le seul Japon en compte 9, l’Allemagne 3 et la France 2? Vivement donc l’éclosion de marchés officiels d’or, autour des sites de production et dans les grandes capitales économiques, pour mettre en branle derrière ces indispensables processus industriels, de dernière génération, pour produire les granulés d’or. Ce sont ces derniers qui doivent être pesés pour la fonte de lingot monétaire. Derrière, il sera moins compliqué de produire des marques et poinçons, sachant qu’un lingot gravé doit comprendre un numéro de série, le sceau de l’essayeur du commerce, le poinçon de la société de raffinage et enfin le titre du lingot. Les lingots, fondus sur place au Mali, au Sénégal, en République centrafricaine (RCA), en RDC… seront dans des chambres fortes et garantiraient les richesses locales.
C’est seulement à ces conditions que tout l’or exploité ne sera pas exporté contre quelques subsides laissés sur place. Subsides qui souvent sont mal investis s’ils ne sont pas détournés dans d’obscurs fonds politiques.
1 Commentaires
Deug
En Février, 2017 (09:24 AM)Participer à la Discussion