En Centrafrique, deux nouveaux cas d'agressions sexuelles présumées de mineurs par des casques bleus ont été signalés. Les faits remontent au mois de mai et se seraient produits dans la région centrale de Kemo. Selon une source anonyme, citée par l'AFP, une des victimes n'a que 12 ans.
Les Nations unies ont annoncé vendredi 1er juillet avoir lancé une enquête sur deux nouveaux cas d'agressions sexuelles présumées de mineurs par des casques bleus en Centrafrique.
« Nous avons été mis au courant de deux nouveaux cas d'agressions présumées de mineurs qui auraient eu lieu, selon nous, en mai, a déclaré Stéphane Dujarric, le porte-parole de l'ONU à New York. Je n'ai pas d'autres détails pour l'instant. Les Etats concernés seront prévenus sous peu. Dès qu'ils l'auront été, la nationalité des agresseurs présumés pourra être divulguée. La mission des Nations unies en Centrafrique rapporte par ailleurs avoir reçu des informations supplémentaires sur des cas, qu'on pourrait qualifier d'historiques, qui remontent à 2014 et 2015. En ce qui concerne ces dernières "affaires", comme vous le savez, la mission a déjà interrogé 106 personnes. »
Si la nationalité des casques bleus soupçonnés dans cette nouvelle affaire n'a pas été révélée, les soldats déployés dans la région de Kemo proviennent du Gabon et du Burundi.
Le dernier rapport annuel du secrétaire général de l'ONU recensait 69 cas au total d'agressions sexuelles commises par des casques bleus en 2015. A elles seules, deux missions cumulent la moitié des cas, la Minusca et la Monusco en République démocratique du Congo.
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