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« La Mission des Nations unies au Congo (Monusco) et ses partenaires les forces armées congolaises et la police nationale, continueront à travailler ensemble pour ramener la paix et la sécurité dans la région », a déclaré le patron de l’ONU alors que des officiels se sont interrogés à voix haute sur ce soutien ces derniers jours.
« Nous ferons tout pour mettre fin au fléau de l’insécurité dans cette région », a-t-il insisté à son arrivée à Beni.
Insécurité
Victime de l’épidémie d’Ebola, la région de Beni est aussi le théâtre depuis 2014 du massacre de centaines de civils. Des tueries attribuées par les autorités à la milice d’origine ougandaise des Forces démocratiques alliées (ADF).
Les forces armées de la République démocratique du Congo ont affirmé samedi qu’elles avaient perdu 1662 hommes depuis 2014.
Les habitants de Beni accusent parfois la force onusienne présente dans la région d’inaction face aux ADF.
« Il est important que la population de Beni sache que nous avons entendu ses cris de détresse », a assuré le patron des Nations unies.
La lutte contre l’insécurité sera au menu de sa rencontre lundi à Kinshasa avec le président congolais Félix Tshisekedi.
Dimanche, Antonio Guterres doit visiter un centre de traitement d’Ebola à Mangina près de Beni, d’où est partie l’épidémie en août 2018. Elle a tué depuis plus de 2000 personnes.
Les Nations unies entretiennent en RDC l’une de leurs missions les plus importantes au monde avec 16 000 hommes dans la force.
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