Plusieurs partis de l'opposition congolaise non membres du "Rassemblement" récemment créé en Belgique ont rallié l'appel à une "journée ville morte" décrétée pour mardi sur tout le territoire de la République démocratique du Congo (RDC) afin de dénoncer la décision du facilitateur de l'Union africaine (UA) d'entamer, alors que les préalables ne sont, selon eux, pas remplis, les travaux préparatoires du "dialogue national" en vue d'"élections apaisées", rapporte lundi la presse kinoise.
Le sénateur Jacques Djoli, du Mouvement de Libération du Congo (MLC), deuxième force à l'Assemblée nationale, a indiqué soutenir l'opération "journée ville morte" décrétée par le Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au Changement, créé à l'instigation de l'opposant historique Etienne Tshisekedi wa Mulumba. "Il invite le peuple congolais à participer à cette vision louable pour le triomphe de la démocratie", a indiqué le site d'informations 7sur7.cd.
M. Djoli reproche au facilitateur, l'ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo, de vouloir accorder un troisième mandat à l'actuel chef de l'Etat, Joseph Kabila. Il a aussi exclu toute participation du MLC au dialogue, le parti de l'ex-président Jean-Pierre Bemba, emprisonné à La Haye, se disant "non concerné par cette démarche extra-constitutionnelle".
L'Union pour la Nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, troisième parti d'opposition à l'Assemblée nationale, a aussi annoncé son absence mardi à l'ouverture annoncée des travaux préparatoires du dialogue "pour observer la journée ville morte à l'appel du Rassemblement", selon son secrétaire général, Jean-Bertrand Ewanga.
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Anonyme
En Août, 2016 (13:38 PM)Participer à la Discussion