C’est le pessimisme qui prévaut au sein de la société civile africaine au sujet des résultats de la conférence Rio+20 à la laquelle participent plusieurs chefs d’Etat africains. Beaucoup de responsables d’organisations africaine rencontrés pensent que les jeux sont déjà faits et qu’il sera difficile à l’Afrique d’obtenir des résultats satisfaisants. Certains parlent déjà d’une «une conférence de plus» «Je sais que tout est déjà joué. je sais que les chefs d’Etat sont venus pour signer et ratifier ces accord» estime Simon Bodéa de l’ONG Synergie paysanne du Bénin. Un avis partagé par Mamadou Goita secrétaire exécutif du réseau des producteurs agricoles africains (ROPPA).
il va d’ailleurs plus: «je prévois déjà un échec de ce sommet comme les autres parce que ceux qui ont pollué, ceux qui ont détruit la nature ce sont ceux aujourd’hui on veut donner les ressources pour réparer en partie ce qu’ils ont fait, c’est le cas de l’économie verte dont on veut nous faire croire». L’Afrique subit les conséquences des changements climatique et pourtant elle ne fait pas partie des grand pollueurs du monde. Elle a décidé de parlé d’une seule voix à Rio. C’est pourquoi les chefs d’Etat ont désigné Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville comme porte-parole de l’Afrique.
«Mais ce qui est important pour nous société civile, c’est d’aller beaucoup plus sur le terrain parce que nous avons assez parlé, nous avons assez fait de discours», a insisté Simon Bodéa qui n’espère rien des dirigeants africains. «Aujourd’hui, il faut que la société civile aille sur le terrain pour rencontrer les paysans, leur dire qu’ils sont aussi important, qu’ils ont les mêmes droits que les riches , qu’ils ont les mêmes droits que les dirigeants politiques et qu’ils doivent se battre, qu’ils doivent se mettre dans le jeu et qu’ils ne doivent plus se laisser faire.Ils ne doivent plus avoir peur», a-t-il martèle.
0 Commentaires
Participer à la Discussion