Les chefs d'Etat ouest-africains se sont réunis le 3 mai à Dakar pour faire le point sur les récents coups d'Etat au Mali et en Guinée-Bissau. La pression est toujours maintenue sur les juntes militaires dans les deux pays. Une force ouest-africaine sera déployée au Mali dès que ce pays en fera la demande, sous réserve de trouver des financements. Concernant la Guinée-Bissau, la Cedeao renouvelle son appel à une transition de 12 mois maximum et exige, par ailleurs, la libération de toutes les personnes encore détenues illégalement depuis le putsch. Autrement dit, si tel n’est pas le cas, la force d’attente restera à l’état de projet. Voilà qui devrait satisfaire le capitaine Sanogo. En effet, le chef des putschistes du 22 mars avait été très clair en déclarant le week-end dernier que pas un seul soldat étranger ne poserait un pied à Bamako, sauf demande expresse des autorités.
Sur la transition, le texte publié à l’issue du sommet d’hier est moins explicite. Le président par intérim du Mali, Dioncunda Traoré, et le Premier ministre sont encouragés à continuer leurs efforts. Il leur est demandé d’accélérer la préparation d’une feuille de route, en vue d’établir un chronogramme qui puisse mener à une élection présidentielle. Plus aucune référence à la transition de 12 mois annoncée à Abidjan. Le président de la Commission de la Cedeao, Kadrè Désiré Ouèdrago, invite les chefs de d’Etat à être fermes avec les deux juntes (Mali et Guinée). Il a suggéré des « mesures additionnelles spécifiques » pour permettre de sécuriser davantage les processus de transition dans ces deux pays. Une idée qui n’a visiblement pas déplu au président du Sénégal, Macky Sall. « Le Sénégal a décidé d’augmenter sa contribution à la mission militaire de la Cedeao en Guinée Bissau », a déclaré le chef de l’Etat sénégalais dans son allocution. (Tribune)
Sur la transition, le texte publié à l’issue du sommet d’hier est moins explicite. Le président par intérim du Mali, Dioncunda Traoré, et le Premier ministre sont encouragés à continuer leurs efforts. Il leur est demandé d’accélérer la préparation d’une feuille de route, en vue d’établir un chronogramme qui puisse mener à une élection présidentielle. Plus aucune référence à la transition de 12 mois annoncée à Abidjan. Le président de la Commission de la Cedeao, Kadrè Désiré Ouèdrago, invite les chefs de d’Etat à être fermes avec les deux juntes (Mali et Guinée). Il a suggéré des « mesures additionnelles spécifiques » pour permettre de sécuriser davantage les processus de transition dans ces deux pays. Une idée qui n’a visiblement pas déplu au président du Sénégal, Macky Sall. « Le Sénégal a décidé d’augmenter sa contribution à la mission militaire de la Cedeao en Guinée Bissau », a déclaré le chef de l’Etat sénégalais dans son allocution. (Tribune)
7 Commentaires
Ob
En Mai, 2012 (11:57 AM)Conseil
En Mai, 2012 (12:00 PM)Bcs
En Mai, 2012 (13:38 PM)Ndèki
En Mai, 2012 (14:25 PM)Fitaw_makonen
En Mai, 2012 (15:30 PM)Qui demandera le déploiement de cette force ? Le gouvernement de transition qui ne semble être la que pour amuser la galerie ou Sanogo et ses sbires qui ne ratent aucune occasion de se rappeler au souvenir de tous ce qui pourraient intervenir au mali ? Sorti victorieux d’un bras de fer avec la partie « légitimiste » de l’armée, je le vois mal se soumettre à une quelconque autorité dans une action contre les sécessionnistes du nord ! Les autorités légitimes du Mali gagneraient peut être à en faire le ministre de la « réunification du territoire » pour ne pas dire ministre de la guerre !!!!
Qui composera la force et quel sera son rôle effectif ? Quelle est l’armée de la CEDEAO assez aguerrie pour faire face aux Touaregs et à Aqmi dans le nord du mali et ses extensions ? Ou de façon plus réaliste, laquelle sera d’un appoint efficace aux soldats maliens si Sanogo et ses hommes se décident enfin à reconquérir le territoire pris par les rebelles ?
Ras Yoanes
En Mai, 2012 (16:58 PM)N'importe Quoi !
En Mai, 2012 (18:08 PM)La France a des plans pour l'Asawad et Blaise et Ado doivent freiner l'action de la CEDEAO.
Sonogo et le grain de sable qui retarde l’exécution du plan de la partition du Mali, mais son ambition personnel
et son manque de moyens l'empêche de faire quoi que se soit de sérieux. Pire il participe lui aussi à empêcher une réponse effective et définitive à la menace islamiste.
Frères et soeurs Maliens on défend la constitution par les URNES et les TRIBUNAUX.
La terre elle se défend par les ARMES ! ne faites pas de hors sujet et ne vous trompez pas de cible.
Au lieu ne manifester contre la CEDEAO vous devriez manifester contre les Touaregs et Aqmi tout en demandant l'intervention IMMEDIATE des Armées Ouest Africaines.
Pour l'instant les touaregs n'ont pas reçus l'ordre d'avancer sur Bamako mais çà pourrait changer...
Dans le cas ou vous voudriez devenir un Pays islamiste il faut le dire clairement !
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