Plus d’un milliard de personnes dans le monde, dont la moitié réside en Afrique n’ont pas de documents d’identité. Des individus qui se retrouvent alors exclus des aides et des services publics fournis par leur État. La solution pour remédier à cette fracture sociale serait de mettre en place une identité numérique universelle, préconise une ONG.
Sans aucun document officiel prouvant son identité, un humain sur huit sur notre planète se retrouve de facto exclu d’une quelconque assistance des services administratifs et d’assistance que son gouvernement a mis en place. Ces citoyens « invisibles » n’ont d’autre choix que vivre en marge de la société. Ces éternels abonnés absents des systèmes de santé ou encore privés de scolarité, ne peuvent ni ouvrir de compte bancaire, ni changer de pays faute de passeport ou encore ne sont pas autorisés à voter.
Sans aucun document officiel prouvant son identité, un humain sur huit sur notre planète se retrouve de facto exclu d’une quelconque assistance des services administratifs et d’assistance que son gouvernement a mis en place. Ces citoyens « invisibles » n’ont d’autre choix que vivre en marge de la société. Ces éternels abonnés absents des systèmes de santé ou encore privés de scolarité, ne peuvent ni ouvrir de compte bancaire, ni changer de pays faute de passeport ou encore ne sont pas autorisés à voter.
Une fracture identitaire qui, sur le continent africain, est synonyme d’extrême pauvreté, constate depuis 2014 l’organisation non gouvernementale ID4Africa. L’ONG s’est donnée pour mission d’aider les pays d’Afrique à « adopter une identité numérique de manière responsable et pour le bien commun » et milite dans le cadre de l’Objectif de développement durable de l'ONU pour instaurer une Journée Internationale de l’Identité tous les 16 septembre.
Appel aux gouvernements africains
« Ces personnes invisibles survivent en passant dans le secteur informel, souligne Joseph Atick, le président-directeur et fondateur de l’association. Sans identité, ces gens se retrouvent totalement exclus de la société. Cela représente un problème majeur pour les pays dits en voie de développement, qui doit absolument être résolu. Notre ONG à un rôle de facilitateur pour donner à ces personnes une identité sous forme numérique et recréer du lien entre eux et les services sociaux et économiques dans chaque pays. »
« Ces personnes invisibles survivent en passant dans le secteur informel, souligne Joseph Atick, le président-directeur et fondateur de l’association. Sans identité, ces gens se retrouvent totalement exclus de la société. Cela représente un problème majeur pour les pays dits en voie de développement, qui doit absolument être résolu. Notre ONG à un rôle de facilitateur pour donner à ces personnes une identité sous forme numérique et recréer du lien entre eux et les services sociaux et économiques dans chaque pays. »
« Lors de notre assemblée générale en 2018 au Nigéria nous avons lancé un appel aux gouvernements africains et aux représentants de la société civile pour instaurer une Journée internationale de l’identité le 16 septembre de chaque année dans le cadre de l’Objectif de développement durable de l'ONU, poursuit Joseph Atick. De nombreux pays sur le continent qui ont compris les enjeux de l’identité numérique participent depuis à cette journée de sensibilisation et mettent en place des solutions pour lutter contre l’exclusion des invisibles. Pour ID4Africa, le mot d’ordre est une identité numérique responsable et respectueuse des données des citoyens. »
La crainte de la surveillance de masse
Mais cette identification biométrique, qui est souvent couplée aux dispositifs de surveillance de masse de la reconnaissance faciale, inquiète les associations de défense des droits humains. C’est la raison pour laquelle ID4Africa, qui concentre son action dans 48 pays du continent, exige de chacun de ses partenaires, qu’ils soient institutionnels ou technologiques, de mettre en place un cadre juridique approprié dans le strict respect des données à caractère privées des citoyens.
« Des informations comme la caste ou la religion, par exemple, ne doivent jamais être enregistrées sur ces documents dématérialisés », insiste le responsable de l’ONG. Ce qui est loin d’être le cas ! Certains gouvernements, avec la collecte des données biométriques des individus, ont tendance à dévoyer les systèmes d’identifications numériques pour exercer un contrôle constant de leurs populations.
Mais cette identification biométrique, qui est souvent couplée aux dispositifs de surveillance de masse de la reconnaissance faciale, inquiète les associations de défense des droits humains. C’est la raison pour laquelle ID4Africa, qui concentre son action dans 48 pays du continent, exige de chacun de ses partenaires, qu’ils soient institutionnels ou technologiques, de mettre en place un cadre juridique approprié dans le strict respect des données à caractère privées des citoyens.
« Des informations comme la caste ou la religion, par exemple, ne doivent jamais être enregistrées sur ces documents dématérialisés », insiste le responsable de l’ONG. Ce qui est loin d’être le cas ! Certains gouvernements, avec la collecte des données biométriques des individus, ont tendance à dévoyer les systèmes d’identifications numériques pour exercer un contrôle constant de leurs populations.
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