Dans un geste audacieux visant à redéfinir l’avenir économique de l’Afrique, le milliardaire nigérian Aliko Dangote a orchestré une rencontre secrète de haut niveau à Kigali, la capitale du Rwanda. L’événement, baptisé “African Renaissance Retreat”, s’est tenu du 6 au 8 septembre, rassemblant 52 des personnalités les plus influentes du continent.
Un sommet discret mais puissant
Tenu dans la plus grande discrétion, ce sommet a réuni un panel impressionnant de leaders du secteur privé africain, dont certaines des plus grandes fortunes du continent. Selon les informations obtenues par Jeune Afrique, l’objectif de Dangote était clair : “rassembler les leaders les plus innovants du secteur privé africain pour imaginer des solutions aux défis, principalement économiques, du continent”.
La confidentialité entourant l’événement était telle que peu d’informations ont filtré sur le contenu exact des discussions. Les participants interrogés ont indiqué “ne pas être autorisés à donner d’informations à ce sujet”, soulignant l’importance et la sensibilité des sujets abordés.
Tenu dans la plus grande discrétion, ce sommet a réuni un panel impressionnant de leaders du secteur privé africain, dont certaines des plus grandes fortunes du continent. Selon les informations obtenues par Jeune Afrique, l’objectif de Dangote était clair : “rassembler les leaders les plus innovants du secteur privé africain pour imaginer des solutions aux défis, principalement économiques, du continent”.
La confidentialité entourant l’événement était telle que peu d’informations ont filtré sur le contenu exact des discussions. Les participants interrogés ont indiqué “ne pas être autorisés à donner d’informations à ce sujet”, soulignant l’importance et la sensibilité des sujets abordés.
Une initiative née d’un constat alarmant
Un participant, sous couvert d’anonymat, a révélé à Jeune Afrique la motivation profonde de Dangote. Le milliardaire nigérian, “partant du constat que les États sont parfois impuissants à changer le narratif”, a décidé qu’il ne pouvait plus “rester simple spectateur” face aux défis économiques de l’Afrique.
Cette initiative marque un tournant significatif dans l’approche du développement économique africain, plaçant le secteur privé au cœur des solutions pour l’avenir du continent.
Un participant, sous couvert d’anonymat, a révélé à Jeune Afrique la motivation profonde de Dangote. Le milliardaire nigérian, “partant du constat que les États sont parfois impuissants à changer le narratif”, a décidé qu’il ne pouvait plus “rester simple spectateur” face aux défis économiques de l’Afrique.
Cette initiative marque un tournant significatif dans l’approche du développement économique africain, plaçant le secteur privé au cœur des solutions pour l’avenir du continent.
Des réactions enthousiastes
Bien que la plupart des participants soient restés silencieux, quelques réactions ont émergé sur les réseaux sociaux. Alex Alozie, PDG d’UBA, a partagé sur X (anciennement Twitter) : “L’impact de la retraite est clair : des idées audacieuses et des solutions concrètes qui façonnent l’avenir de l’Afrique.”
Sur LinkedIn, l’initiative a suscité de nombreux commentaires positifs. Un utilisateur nommé “Soura Dièye” a déclaré : “L’Europe est faite par les Européens, l’Amérique par les Américains et notre cher continent ne peut être développé que par nos leaders. Belle initiative.”
“Dina Koussou” a ajouté : “Lorsque les fils et filles de l’Afrique se réunissent pour porter ce changement de paradigmes, c’est que la prise de conscience devient réelle.”
Bien que la plupart des participants soient restés silencieux, quelques réactions ont émergé sur les réseaux sociaux. Alex Alozie, PDG d’UBA, a partagé sur X (anciennement Twitter) : “L’impact de la retraite est clair : des idées audacieuses et des solutions concrètes qui façonnent l’avenir de l’Afrique.”
Sur LinkedIn, l’initiative a suscité de nombreux commentaires positifs. Un utilisateur nommé “Soura Dièye” a déclaré : “L’Europe est faite par les Européens, l’Amérique par les Américains et notre cher continent ne peut être développé que par nos leaders. Belle initiative.”
“Dina Koussou” a ajouté : “Lorsque les fils et filles de l’Afrique se réunissent pour porter ce changement de paradigmes, c’est que la prise de conscience devient réelle.”
Une représentation géographique diversifiée
L’événement a réuni des personnalités de diverses régions d’Afrique, avec une forte représentation des pays anglophones :
• Nigeria : En tête avec des figures comme Akinwumi Adesina (BAD), Benedict Oramah (Afreximbank) et Jim Ovia (Zenith Bank).
• Afrique du Nord : Représentée par Mostafa Terrab (groupe OCP), Moulay Hafid Elalamy (Saham group) et Naguib Sawiris (Orascom Telecom Industries).
• Afrique francophone : Présence notable de Makhtar Diop (SFI) et Yérim Sow (Teyliom) du Sénégal, Vera Songwe et Kate Fotso du Cameroun, Hassanein Hiridjee (Axian group) de Madagascar, et Tidjane Thiam de Côte d’Ivoire.
L’événement a réuni des personnalités de diverses régions d’Afrique, avec une forte représentation des pays anglophones :
• Nigeria : En tête avec des figures comme Akinwumi Adesina (BAD), Benedict Oramah (Afreximbank) et Jim Ovia (Zenith Bank).
• Afrique du Nord : Représentée par Mostafa Terrab (groupe OCP), Moulay Hafid Elalamy (Saham group) et Naguib Sawiris (Orascom Telecom Industries).
• Afrique francophone : Présence notable de Makhtar Diop (SFI) et Yérim Sow (Teyliom) du Sénégal, Vera Songwe et Kate Fotso du Cameroun, Hassanein Hiridjee (Axian group) de Madagascar, et Tidjane Thiam de Côte d’Ivoire.
Une présence politique stratégique
L’événement a également vu la participation de figures politiques clés :
• William Ruto, président en exercice du Kenya, était le seul chef d’État actuel présent.
• Trois anciens chefs d’État ont participé : Ellen Johnson Sirleaf (Liberia), Olesegun Obasanjo (Nigeria) et Jakaya Kikwete (Tanzanie).
• Paul Kagame, président du Rwanda et hôte de l’événement, a assisté à la cérémonie d’ouverture et offert un dîner présidentiel ainsi qu’un déjeuner aux invités.
L’événement a également vu la participation de figures politiques clés :
• William Ruto, président en exercice du Kenya, était le seul chef d’État actuel présent.
• Trois anciens chefs d’État ont participé : Ellen Johnson Sirleaf (Liberia), Olesegun Obasanjo (Nigeria) et Jakaya Kikwete (Tanzanie).
• Paul Kagame, président du Rwanda et hôte de l’événement, a assisté à la cérémonie d’ouverture et offert un dîner présidentiel ainsi qu’un déjeuner aux invités.
Perspectives et implications
L’African Renaissance Retreat marque un moment crucial dans l’histoire économique de l’Afrique. En rassemblant les esprits les plus brillants et les plus influents du secteur privé africain, Aliko Dangote a lancé un mouvement qui pourrait redéfinir l’approche du développement sur le continent.
Bien que les détails exacts des discussions et des résolutions prises lors de ce sommet restent confidentiels, l’enthousiasme des participants et l’ampleur de l’événement laissent présager des initiatives ambitieuses à venir.
Alors que l’Afrique fait face à des défis économiques complexes, cette réunion pourrait bien être le catalyseur d’une nouvelle ère de collaboration entre les leaders du secteur privé, ouvrant la voie à des solutions innovantes et durables pour le développement du continent.
L’impact réel de cette rencontre ne sera probablement visible que dans les mois et les années à venir, mais une chose est certaine : l’African Renaissance Retreat a marqué le début d’une nouvelle dynamique dans le paysage économique africain, une dynamique portée par ceux qui ont le pouvoir et les ressources pour faire bouger les lignes.
L’African Renaissance Retreat marque un moment crucial dans l’histoire économique de l’Afrique. En rassemblant les esprits les plus brillants et les plus influents du secteur privé africain, Aliko Dangote a lancé un mouvement qui pourrait redéfinir l’approche du développement sur le continent.
Bien que les détails exacts des discussions et des résolutions prises lors de ce sommet restent confidentiels, l’enthousiasme des participants et l’ampleur de l’événement laissent présager des initiatives ambitieuses à venir.
Alors que l’Afrique fait face à des défis économiques complexes, cette réunion pourrait bien être le catalyseur d’une nouvelle ère de collaboration entre les leaders du secteur privé, ouvrant la voie à des solutions innovantes et durables pour le développement du continent.
L’impact réel de cette rencontre ne sera probablement visible que dans les mois et les années à venir, mais une chose est certaine : l’African Renaissance Retreat a marqué le début d’une nouvelle dynamique dans le paysage économique africain, une dynamique portée par ceux qui ont le pouvoir et les ressources pour faire bouger les lignes.
17 Commentaires
Farba
il y a 1 semaine (11:55 AM)Alla
il y a 1 semaine (13:29 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (14:37 PM)Au Sénégal, l'avenir est déjà spolié et mal barré sur l'élément central et transversal qui est déjà et le sera encore plus l'incontournable file conducteur des activités de demain dans tous les compartiments de la vie et des secteurs de la vie'économique LE NUMÉRIQUE qui est solidement ancré entre les mains solides de l'ancien puissance coloniale avec le monopole sur les infrastructures de base d'accès et le renouvellement de leurs qualités, la politique de l'accès etc qui osons le dire avec ses bénéfices faramineux dans une situation de monopole semble être transformé en un outil de pillage des temps modernes comme le fût les pratiques coloniales dont le but final était la canalisation des richesses des colonies vers la France. Tous les efforts de tentatives de transformations de l'économie et des activités annexes de notre société pour s'adapter à la nouvelle manière de faire du digital seront assujetties à la politique gestion, de l'accès et de la qualité du réseau qui est la base matricielle sur quoi repose le monde numérique.
Au Sénégal le réseau est médiocre, faible ses débits sont lents à la limite du ridicule la qualité d'un réseau s'apprécie par sa capacité à transporter le maximum de données par seconde le DÉBIT et le nôtre et celui de la sous région où ceux qui sont ici sont aussi là-bas ont les plus faibles débits au Monde. Ces débits sont restés à des niveaux qui se faisaient il y'a deux décennies avec des dizaines de Megabits par seconde ( 10 Mbps, 40 Mbps etc) en fibre optique, alors que les autres continents sur ce même support fibre optique ont passé en débits en GIGABITS par seconde ( 1 Gbps = 1000 Mbps ) en DÉBITS par seconde .......
Reply_author
il y a 1 semaine (15:40 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (16:27 PM)Saloum Diop
il y a 1 semaine (16:44 PM)Nous voulons faire bouger notre Afrique par nous même
Nous serons près à vous accompagner pour un Afrique qui se développe par les Africains et pour les Africains
Reply_author
il y a 1 semaine (17:02 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (07:39 AM)Nous parlons plusieurs langues et dialects.
Nous ne sommes pas l''Afrique Francophone.
Perte Temps
il y a 1 semaine (13:10 PM)Tchaguinereply_author
il y a 1 semaine (07:20 AM)Je préfèrent ceux de chez moi qu'à ceux d'ailleurs.
Ceux de chez moi, je peux les travailler au corps et ils gonflent mon ego
Anonyme
il y a 1 semaine (14:06 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (17:46 PM)Tant que les Africains ont peur de se débarrasser des chaînes des occidentaux rien ne va changer.
Osons créer notre propre monnaie respectable et respectueux.
Reply_author
il y a 1 semaine (14:46 PM)Surtout nos soit-disants intellectuels
moyen âge
Reply_author
il y a 1 semaine (14:43 PM)Ba
il y a 1 semaine (15:03 PM)Prions pour que nos amis ennemis de l’occident ne s'immiscent dans la mise en oeuvre
Un Vieillard
il y a 1 semaine (15:30 PM)Je crois que le gouvernement doit organiser à l’image du concours général qui est pour les élèves, un concours général pour les meilleurs projets qui créent des emplois. Par la suite l’état ou le privé apporte les financements.
chaque lauréat se voit attribué un pourcentage du capital l’entreprise qui sera créée.
Je suis sûr que chaque localité a ses potentialités et que les sénégalais ne manquent pas d’idées et d'imaginations.
Emploi
il y a 1 semaine (18:29 PM)Défenseur
il y a 1 semaine (21:34 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (09:44 AM)Rwanda et Burundi ont la même structure de population , cela explique en partie les conflits dans cette. On ne peut pas développer cette partie sans la paix. Il faut aussi œuvrer pour la paix
La Negraille Fake
il y a 1 semaine (12:29 PM)Chidimma Adetshina est née à Soweto, près de Johannesburg, de mère sud-africaine d'origine mozambicaine et de père nigérian. Au coeur d'une polémique en raison de ses origines, elle a rejoint le Nigeria, où elle vient de remporter un concours de Miss. Une victoire face à la discrimination.
Submergée par l'émotion, Chidimma Vanessa Onwe Adetshina, la nouvelle Miss Univers Nigeria, fond en larmes en repensant à son parcours. "Tout a commencé à cause de mon nom. Les gens n’étaient pas contents que je m’appelle Chidimma et que je représente l’Afrique du Sud. C’est là que tout a commencé", confie-t-elle sur un média nigérian. Ex-candidate à l'élection de Miss Afrique du Sud, la jeune femme de 23 ans a été la cible d'une campagne xénophobe, particulièrement violente, sur les réseaux sociaux.
R. O
il y a 1 semaine (13:26 PM)Une fois le constat fait Il y a lieu maintenant de designer les responsables de cette gestion calamiteuse qui va plonger le Sénégal dans de lendemains très difficiles . Une fois les responsabilités situées, il y a lieu de proposer des solutions immédiates et à long terme pour ne plus tomber à l'avenir dans dans les mêmes travers.
-Le premier responsable de cette déroute des finances publiques est bien évidemment le président de la République M. S et son ministre des Finances de l'époque Amadou Ba. Ces derniers sur la dernière décennie ont emprunté plus de 15000 milliards pour des investissements très politiques et peu rentables pour l'économie sénégalaise. Ces prêts étaient garantis par les futures productions de gaz et de pétrole qui malheureusement ne nous rapporteront pas plus de 200 milliards de FCFA par an qui se révèlent être largement inférieurs aux intérêts de la dette qui avoisinent 600 milliards tous les ans.les revenus de nos ressources minières gazières et pétrolières ne suffisent même pas à payer notre dette. Par conséquent nos dirigeants doivent se garder de planifier notre développement sur la base de ces ressources naturelles qui à l'évidence ne nous appartiennent pas . La morale voudrait aussi qu'aucun discours politique ou programme politique n'est pour seul socle les ressources gazières et pétrolières et ne fasse miroiter un avenir radieux aux sénégalais qui leur serait acquis sans labeur et sans sueur.
- Le deuxième responsable du dérèglement des finances publiques est bien évidemment le COVID qui en 2020 a obligé de nombreux états à creuser leur déficit pour faire face à la crise du COVID.
- Le troisième responsable, dans une moindre mesure est bien évidemment le nouveau gouvernement Sonko. Ce gouvernement qui prône le souverainisme et le patriotisme économique a durant sa campagne empreintes de violences et de pertes humaines et matérielles graves détérioré le climat des affaires.De par son idéologie très réfractaire aux investissements intérieurs et extérieurs,de par la radicalité du discours politique, de nombreux investisseurs s'abstiennent aujourd'hui de travailler au Sénégal.
Dans la même foulée, les premiers actes posés par le gouvernement à leur accession au pouvoir,comme la menace de renégocier les contrats miniers, les accords de pêche et les nombreux contentieux qui opposent le privé ont largement contribué à détériorer l'économie Il faut ajouter à cela la chasse aux impôts qui risquent encore plus de réduire les recettes fiscales.
Les nouvelles autorités, bien que submergés par les difficultés économiques et sociales du moment doivent à tout prix éviter de succomber aux sirènes du nationalisme qui caractérise les périodes de crises. Les études économiques ont montré que le PIB des nations ont considérablement augmenté quand ils ont ouvert leur économie au monde. La mondialisation a permis un recul de la pauvreté et l'apparition de classes moyennes.Les pays les plus insérés dans les échanges internationaux ont le plus prospéré. La Chine est devenue la grande puissance qu'elle est aujourd'hui quand elle a adhéré à l'OMC en 2001. C'est grâce à la mondialisation que des pays, bien que socialistes comme la Russie ont connu une croissance spectaculaire grâce à leur blé, et leurs ressources gazières et pétrolières. C'est grâce aussi à son agriculture que le Brésil a pu prendre une place dans la mondialisation. Pour ce faire il y a bien évidemment certains préalables à respecter comme une monnaie plus compétitive, un macroéconomique sain, des facteurs de production plus productifs. Ce qui sur le terme permettra d'attirer les investissements directs étrangers.
Sur le court terme, le gouvernement pourrait réduire les exonérations fiscales, mieux cibler les exonérations fiscales et peut être restructurer les entreprises nationales déficitaires.
Enfin j'aimerais terminer mes propos en disant que l'Afrique se développera avec les africains s'ils prennent conscience de l'énorme potentiel qui est ce continent. Les spécialistes disent que d'ici 2050, nous serons le continent le plus peuplé avec plus de 2Milliards de personnes et nous serons alors dans l'obligation de mettre en place une agriculture, une industrie et des services capables de répondre à nos besoins. Si nous en sommes pas conscient, l'Afrique se développera sans nous. Les chinois ou les occidentaux viendront le faire à notre place. Nous serons dès lors de la main d'oeuvre à qui à des étrangers offrent des salaires de subsistance sur son propre sol.
Bon week-end et bon Gamou à tous.
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