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Au terme d'une tournée effectuée dans les départements de Mbacké, Kaffrine et Louga lors de laquelle il a visité une quarantaine de champs d'arachide, le député de l'Apr, Abdoul Ahad Seck Sadaga, s'est réjoui de l'espoir nourri chez le monde rural. « Ils sont unanimes à dire que les récoltes seront excellentes et que grâce à Dieu, ils pourraient ne pas être confrontés la saison prochaine à des problèmes de semences. J'en suis ravi parce qu'au début de l'hivernage j'étais venu au secours de 200 agriculteurs qui n'avaient pas de semences et aujourd'hui je suis passé visiter leurs champs ».
Néanmoins, l'inquiétude principale des paysans rencontrés demeure le marché noir.
Néanmoins, l'inquiétude principale des paysans rencontrés demeure le marché noir.
Des agriculteurs déclarent que certains pères de famille ont déjà commencé à vendre leurs récoltes avant terme à cause de la dèche. «Des opérateurs économiques proposent des sommes d'argent à des paysans qui acceptent sans hésiter. Moi, j'ai refusé parce que je sais que je peux avoir le double de ce qui m'a été proposé », dit Mamadou Sarr de Kadd Baloji. Selon le député Abdoul Ahad Seck Sadaga, «Le seul moyen de lutter contre le marché noir c'est de démarrer la campagne agricole plus tôt que d'habitude et de proposer aux paysans un prix raisonnable de 250 francs le kilogramme». Il invite le Gouvernement à aller dans ce sens pour que l'agriculture puisse encore nourrir son homme.
Plusieurs paysans ont aussi souhaité bénéficier de formations pour bénéficier des autres techniques culturales qui leur permettraient de faire du maraîchage pendant la longue saison sèche.
Plusieurs paysans ont aussi souhaité bénéficier de formations pour bénéficier des autres techniques culturales qui leur permettraient de faire du maraîchage pendant la longue saison sèche.
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