Une initiative que le président de l’Union nationale des coopératives des exploitants forestiers du Sénégal (Uncefs), Abdoulaye Sow, a saluée à sa juste valeur. Avant de souligner que le lancement du processus de réflexion et de création des chambres d’agricultures doit constituer une avancée significative vers une plus importante participation des organisations paysannes à la définition des politiques dans le domaine de l’agriculture. Ce, pour booster l’économie rurale et atteindre les objectifs de développement du Plan Sénégal émergent (Pse).
Toutefois, M. Sow estime que cette nouvelle institution qui sera mis en place, doit «résoudre le double défi de l’organisation et du financement». Il s’agit notamment, de prendre en charge l’encadrement et la formation des producteurs à l’image de celle de la France et éviter les travers qui ont occasionné les échecs de certains pays, qui ont eu à expérimenter une pareille institution. Ces travers sont, entre autres, la lourdeur des structures mises en place, le problème de bonne gouvernance, la mauvaise implication des organisations paysannes, etc.
Le patron de l’Uncefs, estime que «tous les producteurs, par le biais de leurs organisations, doivent être impliqués de manière significative et à tous les niveaux de décision avec l’installation de bureaux démocratiquement élus». «Nous pensons que la création d’une chambre d’agriculture nationale et des antennes recoupant les pôles de développement agricole institué par l’Etat, gérés par les producteurs sous la supervision des autorités étatiques, est la meilleure option», a-t-il soutenu.
Le patron de l’Uncefs, estime que «tous les producteurs, par le biais de leurs organisations, doivent être impliqués de manière significative et à tous les niveaux de décision avec l’installation de bureaux démocratiquement élus». «Nous pensons que la création d’une chambre d’agriculture nationale et des antennes recoupant les pôles de développement agricole institué par l’Etat, gérés par les producteurs sous la supervision des autorités étatiques, est la meilleure option», a-t-il soutenu.
Concernant le financement de cette chambre, Abdoulaye Sow estime qu’il est judicieux de renforcer le Fonds national de développement agro silvo pastorale (Fndasp) car ce fonds est créé et financé par les producteurs et pour les producteurs. Le socle idéal où doit se reposer une chambre d’agriculture nationale doit être, selon lui, le renforcement du mouvement coopératif dans le pays.
Abdoulaye Sow s’exprimait en marge de la cérémonie d’installation du comité de pilotage des chambres d’agriculture du Sénégal, qui a vécu, ce mardi 15 septembre, à Dakar.
Abdoulaye Sow s’exprimait en marge de la cérémonie d’installation du comité de pilotage des chambres d’agriculture du Sénégal, qui a vécu, ce mardi 15 septembre, à Dakar.
2 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2015 (08:15 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (09:16 AM)TOUS CES FONDS QUI SERONT DEBLOQUES POUR LA MISE EN PLACE ET REMUNERATIONS DES MEMBRES DE CETTE FOUTUE CHAMBRE POURRAIENT ETRE INVESTIS AILLEURS OU LES BESOINS SONT PLUS ESSENTIELS EX SOULAGER LES VICTIMES DES INONDATIONS ETC
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